6.4.08

In Bed with Lucia Etxebarria

Bin quoi, j'ai aussi un peu le temps de lire, non, plutôt que de me précipiter sur mon futur travail en retard ?

Pour l'instant, je passe de vie en vie dans un petit quartier de Madrid avec Lucia Etxebarria (scusez pour les accents) : putain, trop forts, ces espagnols ; dans ma voiture m'attendent le dernier Pascal Dessaint (qui est un peu notre maître à nous les écrivains toulousains, toujours gentil, toujours précis, toujours de bon conseil) et Tu Moi d'Alain Turgeon - mais si, ce type qui a écrit le sulfureux Gode Blesse et qui dit des choses aussi poétiques que "je pense au suicide, mais rarement le mercredi" (merde, je ne retrouve pas la citation exacte).

L'un et l'autre de ces livres ont été glanés au salon de Balma, où il faisait beau hier, et où vous verrez des gens aussi intéressants que nos copines des Filles du Noir (Patricia Parry, Solenn Colleter, Magali Duru, Fabienne Ferrer... tiens, il en manque une ? en tout cas, je ne mets pas les liens tant qu'elles n'ont pas un site en commun), le grand Guillaume Trouillard (Colibri, prix de la BD libé 2008, qu'il défend avec son enthousiasme habituel malgré une distribution un poil confidentielle, mais que font les libraires ?), Pascal Dessaint et Alain Turgeon, donc, et sans doute plein d'autres que je n'ai pas eu le temps de découvrir - mais peut-être que j'y retournerai ce soir, je vous en reparle ensuite.


Comment ça, vous n'avez pas la chance d'habiter à 10 mn de Balma ? Ah bin zut. Bon, pas grave, vous pourrez trouver ces livres sur Internet, ou chez votre libraire (faut le secouer un peu s'il ne connaît pas).

Comment ça, vous aviez envie de lire là, maintenant, tout de suite, les librairies sont fermées et vous n'avez rien de prévu ?
Pas d'inquiète. On a du blog.
D'abord le nouveau venu, celui de Georges Flipo, auteur à vertiges - dont, en parlant de salon, vous trouverez ici une excellente chronique sur le Salon du Livre de Paris, pardon, le Salon tout court (sinon je perds vingt points).
En parlant de Georges, j'ai vu hier dans le salon-galerie d'Yrf et Véro une version théâtre d'appartement de Au bout du comptoir, la mer, de Valetti (que je ne connaissais pas, vil inculte que je suis). Un texte magnifique, et l'acteur était parfait (beaucoup mieux que celui de la vidéo, et il reste des places pour vendredi et samedi prochain), mais est-ce un hasard si le chien imaginaire s'appelle Flipo ? Dis, Georges, est-ce que tu le sais ?

Bon, ça y est, vous avez de quoi faire ? Je retourne au lit avec Lucia.

(du temps s'écoula)


PSSSSS : tu pas t'inquiète, Princesse, j'ai finalement opté pour aller gambader dans le pré avec les Gonins...

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Gosh! This is a bilingual site, I am so impressed.
I just wanted to say that if you met Georges's pet dog wandering in this café you should have called the cops immedi

Anonyme a dit…

....immediatly, I said.
And can I take back the extra "s" from Georges's because I need it elsewhere, or must I leave it?
Life is complicated.

Manu Causse a dit…

adam brown is a frigging spammer, dear... take whatever part of Georges you need - but use it cautiously.

Anonyme a dit…

Manu tiens bon.
Je te l'ai dit : Ernest Hemingway est avec toi !

Anonyme a dit…

Tout en anglais j'entrave kedal deviné kicet.

Anonyme a dit…

Il était commment, ce chien imaginaire ? Je veux bien lui prêter mon nom, mais je voudrais qu'il le porte dignement.
J'ai essayé d'appeler mon chat Valetti, il ne m'a pas répondu. De toute façon, même quand je l'appelle Toto, il ne répond pas. il ne répond qu'au bruit du sac de croquettes que l'on agite et de la gamelle que l'on fait frotter sur le sol. "Raaac, raaaac, tritt, tritt, tritt" c'est un nom bizarre pour un chat.