1.6.08

Quelques mots à peine définitifs sur l'égoïsme

Et si, une bonne fois pour toutes
(mais évidemment il y aura des mais)
j'acceptais ce qui passe

sans ruser sans méfier
sans m'excuser à l'avance
ou a posteriori

colère, peine,
ou l'ennui qui me cogne sur le dessus du crâne

l'envie de battre, d'hurler, d'égosiller

l'envie de se
mettre en quatre
(animal affaibli
se tapit pour mourir)

Et, pour cette fois,
Cette fois puis une autre
Désinvolter un peu -
Et alors ? Ca fera.

Cesser de croire à l'impossible, à cette putain de perfection (dont l'idée c'est bizarre ressemble à un brouillard) - oui je suis en colère, emmerdé, ou ailleurs - so what ? Là où je suis il n'y a que moi en fin de compte.

Chaque moment alors petite victoire, fête intime et paix préférée.
C'est dimanche il fait gris - il fait beau justement puisque c'est aujourd'hui.




voilà voilà... une petite pensée pour Oh que le courant avait laissé épuisé sur la berge, pour ma GS et nos mésententes, pour enfants et neveux, amis, parents et princesses : un premier juin, bordel, ça se fête.

2 commentaires:

Oh!91 a dit…

merci pour la petite pensée... la berge m'a pas gardée longtemps échoué. D'ailleurs je suis à Toulouse ce mardi( sous la pluie, à ce qu'on dit, chiottes!). si c'est possible, je reprendrais bien le temps d'un verre avec toi.

Manu Causse a dit…

impossible, il ne pleut jamais à Toulouse - ou alors juste des ondées nocturnes et printanières qui embaument nos petits matins et jamais ne nous dérangent.

impossible pour la flotte, parce que pour le verre, c'est un minimum.