20.6.08

les matins qui

Le plus marrant, dans cette histoire d'artisssss' qui ne travaille pas à heures fixxx, attend l'inspiration et vit au rythme de la lune (ah non, ça c'est Oh, moi c'est plutôt au soleil), c'est que...
c'est que même ça, ça me demande du travail.
Tiens, par exemple, prend ce matin.
Lever 7 h et des bananes, accompagner Anton et Zadig à l'école (toujours en boitant, d'ailleurs).
De retour chez moi, me voilà prêt à taper des kilomètres de texte, répondre à des guirlandes de mail tout en peignant d'une main et en enregistrant de la musique de l'autre... Non ?

Nan.
J'ai craqué. J'ai retourné au lit, tout chaud contre Princesse ; le soleil, encore, faisait un truc marrant avec les persiennes, le genre de lumière un peu verte qui accouche des rêves.
Et des rêves, j'en ai fait - plein. Des bizarres, avec une sorcière qui s'extasiait en hurlant sur des animaux (ah non merde, ça c'est pas un rêve, c'est une voisine...) et d'autres trucs.
Mais vous savez quoi ? Tous les deux rêves, à peu près, je me réveillais en me disant qu'il faudrait que je sois au taf, qu'on attendait quelque part que je m'agite des doigts, que j'avance, que j'écrive...
Alors que pas du tout. A part moi (et encore), tout le monde s'en fout.
Oh, attendez : je dois quand même fignoler deux-trois trucs dans un laps de temps assez court. Mais bon, rien qui devrait m'empêcher de dormir, tout de même.
C'est quand même marrant de culpabiliser comme ça ; avant, quand j'étais prof, il m'arrivait de me réveiller en pensant que j'étais en retard, que j'avais trop sommeil pour être en forme devant les gosses, que je n'avais pas assez envie...

Mais je suis un gros travailleur (bientôt 80 kg ?) : je me suis appliqué à me rendormir ; j'ai fait des efforts pour me reposer en toute tranquilité.
Je vous jure, c'est pas facile d'aller contre sa nature profonde.

Bref, j'ai bien dormi et je vous fais une bise.

(comment il craint, ce postou...)

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