Salut mon amour, salut ma Princesse, salut ma beauté
(oui, c'est que toi, c'est ton côté sainte trinité)
Nous voilà séparés par la force de choses, toi et moi, dans notre rôle de célibapère/célibamère de juillet. Le temps est à l'incertain, aux coups de fil, aux mails qui disent "je t'aime", aux retrouvailles rapides entre deux trajets, aux enfants partout quand on voudrait juste s'allonger en silence au bord de la mer - avec une tendance prononcée aux pluies fines de projets, aux ondées passagères de doutes, aux petits coups de stress et de blues (ce sont deux mots anglais, va savoir pourquoi), mais aussi aux bouffées printanières et aux coups de chaud...
Bref, il n'y a plus de saison de l'amour, ma pauvre Suzanne. Je suppose que c'est lié aux dérèglement de la couche d'ozone, à l'augmentation de la recrudescence ou à l'impermanence des choses.
En plus, tous nos lecteurs sont en train de se taper des pages de Marc Lévy (dont tu connais, paraît-il, certaine particularité physique dont il a tout lieu d'être vain) et ont abandonné le front des commentaires : il n'y a que nous, ici.
C'est joli, non, tout ce vide ? Un peu comme la côte normande hors saison, ou une île néerlandaise : on se dit qu'on est peu de choses, une poignée de sable qui danse dans le vent frais - et que finalement, ce n'est pas si grave.
Ca fait juste comme un soupçon de tristesse qui fondrait doucement, une pastille de mélancolie qui rit, à la Souchon, sur la plage.
Tu veux un transat ?
Je t'aime, Princesse. Vu que personne ne nous lit, j'utilise cet espace pour te le (rererererere)dire, au cas où tu l'aies oublié depuis ce matin.
Anton et Zadig t'embrassent : pour eux, les vacances, c'est la seule vie qui vaille.
2 commentaires:
Ce n'est pas précisément que nous sommes tous partis, mais on a tout l'air de s'immiscer dans une conversation privée en commentant ces billets-là...
meuh non, c'est juste des exercices d'écriture. Dans la vraie vie, on n'est pas du tout comme ça.
Suzanne, t'as fait les courses ? Bordel, y'a tes gosses qui font qu'à courir partout.
René
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