11.3.07

Championnat du monde de la culpabilité, next level

Non mais ça me le fait encore.
Des fois. Pas longtemps.

Me sens coupab', m'sieur le juge.

Coupable de tout un tas de trucs.

Genre (aujourd'hui, hein, parce que les autres jours je trouve autre chose), ne pas encore vous avoir raconté en détails mon ouikend, mon voyage au pays de merveilles de Juliette, mes repas avec des tas de vrais écrivains célèb avec qui on s'occupe de refaire un peu le monde à coups de Vouvray, mes déceptions terribles devant l'équipe de France qui a perdu (mais bon, c'est pas grave, snif), mes petites angoisses du dimanche à cause de ma-princesse qui est fatiguée et que moi jaimerais bien lui enlever toutes ses angoisses et ses fatigues parce qu'elles me font peur et en même temps si je le lui dis j'ai peur qu'elle se sente coupable quand elle est fatiguée et... dis donc, il marche bien, le bouquin de psychanalyse sur lequel je travaille, on dirait.

Et puis le soir, je me dis que si, finalement j'en ai parlé. Donc que mes fautes me sont pardonnées (faudrait que je mette une grille à ce blog, tiens, ça ferait encore plus confessionnal).

Bon, bref, voilà de quoi était fait mon ouikend, au cas où ça vous intéresserait.

Tiens, au fait, pourquoi ça vous intéresserait ? Une bien bonne question, ça.

Et pour les rencontres musicales du ouikend, allez voir sur Lofi...

Sinon, une rapide réflexion sur l'art en général et les droits d'auteurs en particulier... En me promenant sur YouTube à la recherche des Fatals Picards, je me suis rendu compte que d'innocents collégiennes savaient fabriquer un clip vidéo pour une musique qu'elles aiment... Ca paraît innocent, mais au fond, pour moi, ça marque tout simplement la mort des droits d'auteurs tels que les entendaient Beaumarchais (si, si, c'est lui qui a inventé ça), sinon de la propriété intellectuelle.

Machin et Machin, au fond de la Picardie font de la musique. Ils laissent divulguer leurs chansons et leurs vidéos sur le net. Les gens les aiment bien, ils leur font des vidéos ou parlent d'eux. Genre tâche d'huile. Total, moi, le spectateur éloigné, je me repasse leurs tubes sur vidéo, puis comme j'ai envie d'entendre l'album, je me le téléchargerai sur Mumule. Et je l'écouterais. Peut-être que j'achèretai le disque, peut-être pas. Mais j'en parlerai. J'irai peut-être les voir en concert, à l'occasion.

Et j'ai vu leur site (relien parce qu'il est très bien)

Peut-être qu'ils n'auront pas gagné un centime à la fin. Mais ils m'auront fait plaisir, un bon moment ; et à voir leurs clips, ils se sont fait plaisir aussi. Que demande le monde ?

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