Mais que disaient nos ombres
En marchant devant nous
Dans le soleil froid
Sur le chemin où, ensemble,
Nous nous sentions si seuls,
Si loin l'un de l'autre à cause
De ce que nous étions
L'un à l'autre ?
Je sifflais un air d'enfance,
Je te regardais pencher, oublieuse
Des pierres à tes semelles qui tordaient
Pour me laisser une place
Où je ne savais tenir ;
La couleur de tes ombres brillait au crépuscule et,
Mi-chemin mi-adulte,
Je fuyais (d'avoir peut-être trop su être là, et
d'en être mort une fois de trop peut-être)
1 commentaire:
Quelle classe ce dromadaire, leur ai toujours trouvé un trop madère.
Oui, je sais, en décalage, c'est le caillou dans ma chaussure
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