2.4.09

648 - One more time


Dans la boîte à gants de la voiture
(que décidément non il ne lança pas contre un mur à pleine vitesse)
La colère mordait
Aux coeurs aux mollets
Aiguillon de véhémences
Qu'ils ne se reconnaissaient pas

Abandonnés, effroyables,
- eux qui ne se souhaitaient que l'amour -
Ouvraient l'hystérie des reproches,
Déchiraient de leurs canines
Le bonheur dont ils rêvaient

Et quand vint le matin
Sur leur couche fragile
Le figment de la peur
Teintait les draps de gris.

4 commentaires:

Chr. Borhen a dit…

Quand on a la rage dedans, faut déchirer ses canines, oui.

Poème emportant (et important).

Zoë a dit…

Comme chiens et chats ou quoi ?

Manu Causse a dit…

Comme teigne et moustique, comme tigre et dragon, comme loup et loupé.

Manu Causse a dit…

et en version audio ?

http://manucausse.musicblog.fr/1024191/One-more-more-time/