Étouffée entre quoi et quoi
Ou dans quel verre vide
La flammèche
de
ce qu'un jour peut-être
on appelait désir ?
Le confort remplacerait la grâce,
et la gêne parfois
se referait toxique,
comme avant
quand
j'avais cessé de croire
quand
je voyais
le dessous des nuages le fond de la vallée
accomplir la chaîne le destin
choisir
- plutôt qu'être choisi -
abandonner jusqu'à l'abandon même.
Étouffée quand et comment
Remplacée par quel mensonge (ou effrayante vérité)
La lueur
Du désir ?
3 commentaires:
NSP (Ne sait pas)
Écarquiller les yeux, respirer, s'ouvrir, constater : tout est encore en place, les mêmes choses qu'avant, aussi belles ou aussi vilaines, mais à prendre plutôt qu'à laisser. Les mêmes choses et les mêmes êtres (mais dont certains étouffent discrètement leur crainte devant un écran ou un autre) qui te laissent ta place parmi eux, partout où tu iras.
Écouter ce que dit le monde à l'extérieur de toi, saisir les instants de musique dans la cacophonie - au besoin, les chercher.
Accepter la fragilité : le cristal, c'est beau mais ça casse ; ce n'est pas une raison pour le déclarer brisé d'emblée, ou le remiser au fond du vieux buffet en déclarant sa cause perdue d'avance.
Accepter d'être aimé malgré la casse possible des uns et des autres.
Have faith.
Again
Again
Again
That's what life seems to be made of (agains)...
... et même dans "never again", il y a "again".
...
Préférer toutefois l'anglais, le français "jamais plus" n'autorisant pas cette hémi-ectomie d'espérance.
...
Mais: j'aime assez écouter les désespérés qui parlent, ce sont ceux qui trouvent, tout de même, que ça vaut la peine de dire, que je mérite de les entendre, et que quelque chose nous relie qui ne saurait être entièrement mauvais.
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