Dans la boîte à gants de la voiture
(que décidément non il ne lança pas contre un mur à pleine vitesse)
La colère mordait
Aux coeurs aux mollets
Aiguillon de véhémences
Qu'ils ne se reconnaissaient pas
Abandonnés, effroyables,
- eux qui ne se souhaitaient que l'amour -
Ouvraient l'hystérie des reproches,
Déchiraient de leurs canines
Le bonheur dont ils rêvaient
Et quand vint le matin
Sur leur couche fragile
Le figment de la peur
Teintait les draps de gris.
4 commentaires:
Quand on a la rage dedans, faut déchirer ses canines, oui.
Poème emportant (et important).
Comme chiens et chats ou quoi ?
Comme teigne et moustique, comme tigre et dragon, comme loup et loupé.
et en version audio ?
http://manucausse.musicblog.fr/1024191/One-more-more-time/
Enregistrer un commentaire