6.10.08

Lllllllllllllllllllllllllllllent...

Et ça rame, ça rame, depuis le fond de la courette... C'est le seul endroit où nous pouvons pirater un réseau voisin, et, vous savez quoi ? Il commence à y faire frais, surtout le matin.

D'où la raréfaction des messages sur ce blog : voir son texte non enregistré au bout de dix minutes, ça a tendance à énerver. Je fonctionne par intermittence, néo-urbain incapable de vivre sans réseau. J'ai l'impression que tout va beaucoup trop vite : les posts s'enchaînent sur les blogs que je visite, la liste des mails à passer (avec Outlook qui me bloque les messages sortants, en plus) s'allonge, celle des coups de fil, je n'ose plus la regarder... Tout va trop vite, ou plus exactement notre petit coin d'univers rame par rapport au reste du monde (l'avantage, c'est que là où un est, on a encore une monnaie forte et florissante. Sauf que c'est la monnaie pour le pain, c'est pas beaucoup).

Et non, nous n'avons pas bouclé en 15 jours une pièce de théâtre, un article, un court roman et quelques tableaux. Ou alors sans y faire gaffe.

Ah, j'allais oublier : autre chose qui nous prend du temps, c'est la présentation multimédia de Visitez le purgatoire. Celle que je dois envoyer en particulier à ceux qui n'aiment pas lire : les rugbymen et les libraires.
Alors bon, on a les sons, les images, les textes ; la femmequi, petit génie de l'informatique, a tricoté un PovrePoint (on ne recule pas devant le progrès, même si j'aurais préféré un serveur minitel). Sauf que ça merdoie encore un peu entre les versions d'Office, le son qui se balade, etc, etc... On pourrait déplanter tout ça rapidement - si on avait un réseau stable.

Bon, c'est sans doute le delco qui a coulé une bielle sur la vis platinée ; on va changer les injecteurs, c'est rin à faire, mon bon monsieur. On vous tient au courant dès que ça roule.

Et, sinon, nous avons été présents au Salon du Chocolat de Moissac où, à défaut de vendre des camions de livres, on s'est fait chouchouter par nos copains du Tarn et Garonne, et où j'ai eu une conversation très intéressante avec un entrepreneur en pompes funèbres que le titre de mon recueil ne laissait pas indifférent (mais qui ne connaissait pas 6 feet under, le malheureux).

Ensuite, et pour ceux que ça intéresse, il se pourrait que j'aille faire un peu de slam ce soir, au bar El Camino (métro palais de justice), quelque part autour de 20h. Il suffirait que j'aie écrit quelque chose d'ici là - en plus, ce sera sans ma partenaire, oups, l'inquiétude...

Resinon, vous, ça réseaute ?

2 commentaires:

Oh!91 a dit…

je découvre à mon tour les joies des réseaux intermittents... Depuis ma chambre d'hôpital (rassure-toi, rien de grave), je capte quelques secondes par jour une borne neuf hotpoint, ça passe son temps à planter, mais ça fait néanmoins une petite fenêtre. Par laquelle je m'en vais tenter de t'envoyer ce commentaire en forme de réponse à ta question, rapport au réseautage. Sinon, toi, ça va ?

Anonyme a dit…

Oui oui on dit ça, et puis en fait on passe ses samedi après-midi à Montolieu... Les chtis n'enfants avaient l'air passionnés, en tous cas ! :)