28.3.11

960 - Deux points c'est tout.

Burning
1) 100% sans ironie


Découverte par hasard sur le net, une destinataire de l'Image me demande d'expliquer ma démarche "sans ironie".


J'hésite un instant (sans ironie ? Et pourquoi pas à poil ?), et puis...


Il s'agit d'un travail sur le fantasme d'une part, et sur le lien entre texte et image de l'autre.

Je suis plasticien et  auteur (de blogs et de nouvelles en particulier), très attiré par les formes courtes et hybrides. Dans cette newsletter quotidienne dont la régularité/répétition fait elle-même partie du procédé, je décris des images, des scènes, où je tente de saisir un instant d'essence érotique ou un fantasme souvent teinté d'ironie  - un renversement, un clin d'oeil, un questionnement.

Le médium du discours descriptif, travaillé comme un aphorisme sensible, crée un lien entre l'attente du lecteur/spectateur (une image), son propre imaginaire (la façon dont il se la représente et l'interprète) et le support (texte). Dans un autre temps du travail, ces images existeront sur d'autres supports (papier/toile...).

La majeure partie des "images" ainsi décrites, pour finir, questionnent la notion de désir et ses implications dans les rapports humains, amoureux, sociaux... ainsi que dans les représentations du spectateur, qui devient, de par le fait, un "spectacteur" de la transformation de mots en oeuvre intangible.

La newsletter est devenue régulière depuis la mi-janvier (environ 5 envois par semaine), ce qui équivaut à une soixantaine d'Images différentes ; environ deux cents personnes de tous horizons la reçoivent, par ouï-dire, connaissance ou par hasard. Un message d'accompagnement y est accolé, proposant chaque jour d'une façon différente de se désabonner, d'abonner des amis ou d'utiliser/reproduire l'image à condition d'en avertir son auteur.

.... voilà.

On peut donc s'y abonner, à mon avis.

Et merci de m'avoir fait formuler ça.

2) 100% avec


Ce soir, émission exceptionnelle de "Pas plus haut que le bord" à la Chapelle, haut lieu des babalternatifs tendance radieuse ; avec l'insupportable Aymeric de la Mouille et son ukulélé de l'enfer. En direct sur le net en cliquant la petite abeille, par ici.

3) Non mais au fait, il y a aussi ça,

une histoire de remix, parce que sans musique, hein, on n'est pas grand-chose. Je sais, ça fait un point de trop, y'en a un peu plus, je vous le mets quand même ?

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