9.2.11

945 - Sur la ligne de front

Ernest, 1
1) Dire du bien

C'est facile : il suffit d'aimer. Le reste vient de lui-même. Ainsi, Splendor in the grass, groupe pop et néanmoins d'Arcachon, dont j'apprends l'existence à travers un concert dessiné portant sur Les larmes de l'assassin, de Thierry Murat ; bon, bin, j'aime, voilà. Ce qui me fait penser que je voudrais bientôt lire Le fils prodigue, nouvelle de Frédérique Martin chez In8, ainsi que l'album Comme ci ou comme ça d'Anne Terral et Bruno Gibert.... Ceci sans compter que je n'ai pas fini Les hommes à lunettes n'aiment pas se battre, de Luc-Michel Fouassier, ni dit tout le bien que je pense de Il déserte de Régis Maynard.
Voilà. Dire du bien, c'est aimer, et ça crée des liens, voire des obligations.
Tu comprends pourquoi ça m'angoisse.

2) Les nouvelles du coeur

En ce début d'automne au bord de la Garonne, c'est la première nouvelle de Visitez le purgatoire/ emplacements à louer ; elle raconte le renoncement amoureux - et, surtout, son impossibilité.
Hier, j'ai eu, l'espace d'un instant, une expérience de cet impossible - mon coeur, vieux coeur usé, s'est remis à battre au rythme d'un souvenir, d'un fantôme d'amour.
Plutôt gênant, en période de soldes.

3) Projets ?

Voyons... bon, finir le tapage de ce roman. Ecrire Dieu est au téléphone, une pièce de théâtre pour deux acteurs au purgatoire (avant de retourner à la nouvelle, au roman bilingue et pourquoi pas à la littérature de genre) ; m'occuper, peut-être, d'un happening de SF/futurologie/théâtre, avec ou sans le festival Novela ; continuer à travailler la musique avec Co.It les Glossolalies, voire LoFi (tu peux cliquer, il y a une nouvelle vieille chanson)... Traduire, prochainement, un pavé fantastique, voir ce qu'il advient d'un ou deux scénarios, de deux ou trois albums pour adulte, de projets de performance, poster tous les jours ou presque l'Image, continuer l'exercice de ce blog, boire du thé fumé, marcher, grandir, avancer...
Et, pour mieux respirer, devenir praticien ?
Pourquoi pas - ces mots reviennent souvent, dans ma vie.

1 commentaire:

Myriam L a dit…

Tiens, c'est amusant. Cette après-midi, séance plus court encore sous les ciseaux de Richard, le Figaro toulousain sans salon de coiffure mais avec caverne d'Ali Baba haute en couleurs et babioles au fond de la cour. En attendant mon tour, installée sur le canapé, machouillant un carambar, ayant décliné la tasse de thé ou de café que tu vas te faire [car ici tu es presque chez toi, au moins énormément, passionnément chez Richard], échangeant des devinettes à deux balles avec le Figaro du lieu, en verve aujourd'hui, je vois un tas de flyer. J'attrape, je prends, car la méthode Grinberg, connais pas et que la photo est jolie et que j'ai mal à la hanche et que "se découvrir de nouvelles ressources physiques et de nouvelles qualités", ça ne se décline pas aussi légèrement qu'une tasse de thé ou de café.
Mais ces fliers que tu fourres presque négligemment dans le sac et que tu jettes quand tu ne trouves plus tes clés et doit déballer le contenu indescriptible de ton sac.
Mais voilà que mon Manu du jour me me ressert Grinberg deux heures après. Je vais épingler le flyer sur le frigo et googéliser Grinberg et faire la bise au Manu et lui raconter.