28.6.10
0 - Ce qu'il reste
1) Conclusion et moralité
Voilà. Ce blog s'arrête ici. À moins qu'il ne commence, évidemment
(la radio chante J'aime les filles)
Presque 900 posts, c'est-à-dire presque 1000. Presque quatre ans, c'est-à-dire presque cinq.
Des mots. Des poèmes. Des délires. Des illustrations. Des rêves de gloire, de grandeur, d'art, de beauté.
(la radio hésite, crachote)
Quelques moments sympathiques.
Presque cinq ans de bouts de vie, est-ce que ça fait une vie ?
Est-ce que ça change ?
C'est à voir.
(la radio s'est éteinte).
Étrangère, étranger, qui passe ici,
Sache qu'une personne disant "je" pour parler d'elle a existé quelque temps, sur cette non-planète que sont les blogs.
Sache que des sentiments des émotions des visions des pensées des bulles de gaz et de liquide l'ont traversée, incidemment.
Sache qu'en remontant dans ces colonnes, tu sauras si cette personne aurait pu être ton semblable.
2) Acknoweldgements
L'auteur tient à remercier, dans le désordre,
- ses parents et amis et cousins et potes et amantes et visiteurs qui ont fait de lui ce qu'il est (c'est donc un peu sans doute de leur faute)
- E. qui le maintient si souvent sur la route,
- W. pour qui il crie si souvent dans le désert,
- O. pour les miroirs
- le futur, qui arrivera, c'est certain.
- les blogueurs en général, pour ce qu'ils donnent sans retenir.
3) Pour la petite histoire de la postérité
D'autres blogs/sites/projets sont en cours, nous nous y retrouverons peut-être ; celui-ci restera affiché à cette adresse aussi longtemps que nécessaire - mais à quoi ?
4) Ce coup-là...
... Il n'y a pas de 4.
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8 commentaires:
Les virages sont toujours raides, mais parfois il faut aussi savoir les louper (ou les prendre à la corde, question de ressenti...). Un peu de fantaisie dans ce monde de...
Un peu d'envie de renouveau, de changement. Après tout, c'est normal, somme toute assez naturel. Le reflet que l'homme, l'amant, le père, l'écrivain, l'artiste changent et évoluent aussi, en eux, en lui. Qui va s'en plaindre ? Pas moi en tout cas...
Désir de renaissance louable. Attendons la suite, bien sûr, avec que de beaucoup d'impatience....
PS : à la fois, c'est drôle de n'avoir pas été de ce début, et d'être de cette fin sans cesse en devenir...
Ce qui est sûr, c'est qu'on t'aime plus dans le moove à toi-même, que dans la complaisance aux autres.
Bon, je vais dire roooh non! Pas toi! Mais je dis te comprend, mon Manu, moi-même je faseille. C'est une oeuvre finalement, ce temps composté, il en sortira sans doute quelque plante nouvelle. N'oublie pas de nous alerter si une floraison s'annonce.
Je te reconnais bien là, Manu. Nous en parlerons, à l'occasion. Bises, en attendant.
Bon vent, bonne chance, bons autres blogs, peut-être à une rencontre musicale, un jour.
Et merci à un bloggeur certes d'une non-planète mais qui contribue à lui donner du sens.
Par ailleurs, les bloggueurs existent aussi en vrai, j'en ai rencontré un. Un vrai bonheur.
Merci pour vos commentaires, tous.
C'est juste, je suppose, un déménagement. La recherche d'un autre souffle, et la volonté de me prouver que je peux me taire, aussi.
(ce qui me semble difficile pourtant).
Pour ceux qui ne recevraient pas mes/nos news, un petit programme pour l'été,
Bien le bonjour à tutti et tutta et tutto,
Ce message pour vous tenir informé(e)s de l'actualité estivale d'Emmanuelle Urien et Manu Causse, également connus sous le nom des "Manu/e/s" ou des "Terence Hill et Bud Spencer de la littérature"
Après quelques jours de détente familiale, Manu Causse entame les hostilités en participant, les 17 et 18 juillet, au Salon du livre de Sablet en Provence (entre Avignon et Vaisons la Romaine), pour défendre en particulier son dernier roman bilingue, Solo Rock.
Le 20 juillet, une grande première : nous proposons notre spectacle de lectures musicales dans un lieu unique, le Golf indoor de Toulouse (avenue Larrieu) ; histoire de profiter au maximum du lieu, les lectures seront suivies de la première représentation publique du projet Glossolalies. Des voix, des histoires, mais aussi des boucles hypnotiques et des mots qui dansent. Expérimental, donc - surtout si on en profite pour s'essayer au golf...
Le dimanche 25, les plus aveyronnais d'entre nous pourront retrouver Manu Causse au Festival du livre et de la BD de La Fouillade (où, paraît-il, il présentera son dernier ouvrage intitulé LoFi, une brève histoire de l'amour, qui a la particularité de ne jamais avoir été écrit). Même si elle n'est pas invitée au salon, Emmanuelle Urien ne sera pas loin, histoire de vérifier que son compagnon se tienne bien... c'est l'occasion de la voir également.
Vous n'êtes pas libres en juillet ? Alors passons au mois d'août.
Le 7, c'est à Arvieu (Aveyron encore), au bord du lac, que vous pourrez nous retrouver tous deux pour un salon du livre. On ne promet pas de ne pas lire ou chanter, tout dépendra...
Pour finir, les amis de LoFi pourront venir l'aider à construire ses aventures improvichantées, à nouveau au Golf Indoor, le 24 août au soir.
Et tout cela avant la rentrée de septembre, qui s'annonce, pour changer, mouvementée...
Au plaisir de vous croiser cet été
Emmanuelle Urien
&
Manu Causse
Lulu a lu
Bon vent alors si tu as besoin d'un nouveau souffle ! Pffff !
Pfff !... J'aime décidément pas ces choses-là. Surtout si elles arrivent quand je ne suis pas là. Ça me rappelle la mort de papa, et moi coincé à Damas sans téléphone ni ce machin bizarre qu'on appellerait beaucoup plus tard Internet.
Le pire, c'est que ça a l'air pour de bon, cette fois-ci. C'est dur à imaginer, la blogomachin sans toi. Quand je repense à ta présence, à ta bienveillance, à ton esprit, à ces "le petit mot qui faut quand il faut"... J'ai l'impression que mon blog s'était un peu jumelé au tien, l'air de rien, dans des genres qui n'ont rien à voir mais tout à se dire. C'était un frère de lait devenu frère de sang. Un peu aussi une étoile qui me ramenait à mes justes proportions. Te voir te débattre avec ton bonheur, et juste la distance qu'il faut pour en rire et rebondir, c'était mon rendez-vous le plus raisonnable de la blogo. C'est bizarre, là, en écrivant, j'en ai même une petite larme qui me monte. Je sais bien qu'il y a d'autres lieux, d'autres temps, d'autres modes, et que les adresses mail, les numéros de téléphone et autres numéros de scène demeurent. Mais ce n'est plus le pain quotidien, même quand on se l'accumulait pour une semaine d'affilée. La vie qui se regardait en coin. En toute discrétion.
Bon allez, c'est ton choix, et je le respecte, comme on dit, je suis tellement taraudé par les mêmes tentations, qu'y faire ? Juste te dire. Encore une fois. Encore une grande fois tellement j'en suis convaincu. Manu, t'es un mec bien.
Une bise à E en passant.
Faut bien arrêter les blogs un jour... ça prend du temps qu'on pourrait consacrer à écrire. Donc, la prochaine fois qu'on voudra lire du Manu Causse, achetons ses livres! Bonne route! :-)
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