12.5.10
874 - Tyrans
1) Méditation
Étienne de la Boétie, via D. Laferrière via le blog de Zoé, nous rappelle qu'on ne peut battre un tyran qu'en l'ignorant. Or, quoi de plus tyrannique que le temps ? Il m'est totalement impossible, avant d'emmener mes chéris profiter de la pluie en Aveyron, de finir comme je le souhaitais une dernière petite nouvelle pour ce nouveau recueil, d'enregistrer les prochaines aventures de LoFi, de passer un peu de temps à discuter dessin et scie circulaire avec l'ami Cyrille, de préparer les bagages ET d'écrire un post.
Mais je peux faire comme si j'ignorais cette impossibilité.
2) Bénédiction
Des jurons qui crépitent dans ma gorge, attisés par le haut du ventre qui me brûle ; les fumées asphyxiantes d'idées stupides qui obscurcissent mon crâne : oui, hier, j'étais vraiment en colère. Tout ça parce que ma nouvelle gouguelienne messagerie considère comme spam tout message que je tente d'envoyer à plus de deux personnes. Impression d'être forcé à se taire, d'être un paria victime d'un complot (étrangement, google ne renvoie que très peu d'occurrences sur le sujet "gmail me fait scier") : hier je me suis confronté à deux autres tyrans : un géant américain et cette insupportable rage au fond de moi.
Intéressant. Je finirais bien par comprendre.
3) Des nouvelles des non-nouvelles
Il y a toujours un truc sur mon épaule, un loir dans ma cuisine et un plombier dans mes problèmes, sans compter un couple d' E(u)x qui n'en finit pas de se déchirer. Et bien sûr les chansons et les impros, ainsi que cette nouvelle pièce de théâtre qu'Emmanuelle Urien aimerait que nous coécrivions. Plus les traductions, voire les livres de cuisine.
Et encore, je ne dis pas tout sur ce blog.
4) J'sais pas, je fais pas philo
"Le polyamour, une forme de consommation sentimentale ?" était peu ou prou une des questions de l'atelier "Débat sur l'amour" proposé il y a quelques jours dans ce fameux squat queers de Toulouse nommé fort à propos le Trou de balle.
Je n'ai pas répondu "ça dépend" ni "quand est-ce qu'on baise ?". En fait, je n'ai rien répondu du tout - l'ambiance était studieuse, pleine de diversité et de respect ;à la différence de la dernière Ladyfest, où je m'étais senti excessivement hétéro et homme en diable, j'ai eu l'impression d'être moins con que d'habitude.
Ou un peu plus, ce qui ne manque pas d'être agréable.
5) L'ajout d'après
Je le savais. Il n'était pas possible de faire tout ce qui était prévu en 1. Pas avant 14h30, en tout cas, et pas en calant un déjeuner. Mais bon, maintenant que c'est fini, quoi je vais faire ? Peut-être réécouter les pistes de l'album électro 1095, que l'ami Sylvain s'est enfin décidé à vous proposer sur Myspace.
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2 commentaires:
Le polyamour, une forme de consummation sentimentale.
Contente de noter que tu viens me voir de temps en temps. Biz
De consomption, aussi.
Et je passe, oui, de temps en temps. C'est mon côté épisodiquement fidèle.
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