Parfois, mon amour, je me demande
Ce que nous enfouissons l'un dans l'autre.
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Note pour Steph : Vous fumez. Chaque fois que vous le faites, vous vous projetez ailleurs. Dans l'avenir, dans le passé, à vous de voir. Vous avez vos raisons pour le faire. Cool. Cela signifie que vous avez des projets.
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Quiet village : désolé, Lulu l'a lu, mais ce n'est pas celui que je propose à la lecture (encore que, si tu le demandes gentiment...) ; c'est Ma vie n'est pas un roman, bordel, un machin qui.
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Oh,
homo ?
oh, maux,
aux mots.
(et pardon de ne pas monter à la capitale, Toulouse (et la femmequi) restent des villes très captivantes.)
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Quiet village (extrait en live des derniers chapitres)
Chapitre 13
Alice regarde, devant elle, les trois photos posées sur la table de la cuisine.
Mises bout à bout, elles ne veulent rien dire. Pourtant, Alice sent qu’elles disent une histoire. Une histoire qui a rapport à Mortepeyre, au village, à la maison.
Une histoire qui a rapport avec elle, aussi ; avec Jean, qui dort à l’hôpital, avec Liz, aux lèvres pincées, et avec Félix.
Félix n’a pas bougé d’un pouce ; il fixe le mur, immobile. Il n’a pas prononcé un mot depuis qu’Alice est revenue, depuis qu’elle a gravi l’échelle et pénétré dans le grenier.
Elle n’a rien vu, vraiment rien. Juste sa nièce, la bouché bée, devant la pièce secrète. Juste son fils, le corps tendu, la main sur la porte.
Non, il n’y pas eu un mince filet translucide qui s’est échappé de la porte, et qui est venu se loger sous les poutres centenaires.
Alice scrute les photographies sépia, tente de ne plus y penser. C’est la fatigue. Le stress, l’accident de Jean, et tout ce qui s’en est suivi, la nuit, la route sous l’orage, la colère devant les bêtises des enfants, l’inquiétude pour Félix (toujours, toujours, cette inquiétude) – tout cela l’a retournée. Ce qu’elle a cru voir… oh, elle n’a rien cru voir.
Alice s’inquiète. Il est temps de coucher les enfants, bien sûr, mais Félix n’a toujours pas bougé de sa chaise. Liz, aussi silencieuse qu’elle soit, n’a pas l’air fatiguée.
C’est la jeune anglaise qui revient sur le sujet.
- Alice, what do you think those picture represent ? »
Alice ne sait que répondre. Les mots d’anglais et de français se mélangent dans sa tête. Elle soupire et baisse la tête. Pourquoi tout lui semble-t-il si compliqué ? Elle murmure :
- I dont know, but…
C’est alors que l’orage fait sauter les plombs.
Chapitre 14
What’s that ?
It’s dark suddenly.
I swear I don’t scream. It’s the storm. It must be the storm.
I hear Alice fumbling in the kitchen. I get up, go to the window. I look outside. It’s a reflex, believe me: I just jump to the only piece of light I see. The darkess, outside, is less fearsome. A half-moon enlightens the scenery ; I can see the trees, the big cypress in front of the house (my god, how menacing it looks), the path leading through the hills – why do I think now of a black, oily snake ?
Alice lights a candle. My night vision go blurred. I can’t see anything but the kitchen now – whe did she do that ? I swear there was something moving outside.
Sinon, vous, ça arrête de fumer ?
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