12.11.08

Au théâtre avec Emmanuelle Urien


Woh la, je suis en retard, moi... Voilà ce que je voulais écrire ce matin, avant que les activités d'Anton et Zadig mêlées à des zimpondérables ne me tiennent à l'écart de ce clavier pour la journée...

"Hier, pour des raisons professionnelles, je me rendis au théâtre avec ma consoeur Emmanuelle Urien.
Si vous ne savez pas qui elle est, dites-vous simplement que 82% de la population mâle qui la croise (j'ai pas fait la stat pour la population féminine) la couvre d'un regard signifiant "rrrrrrrraarghghghg", puis me jette un coup d'oeil dans le plus pur style "Mais qu'est-ce qu'une belle femme comme elle peut foutre avec un crevard pareil ?"

Je me pose la question moi-même, lorsque je marche à ses côtés. Et ce n'est pas le fait de l'avoir demandée en mariage lors de notre première entrevue (un cadeau au lecteur qui retrouve le post où ça c'est passé) qui me guérit de ce complexe.

Mais, foin des détails esthétiques, nous sommes allés voir Un petit jeu sans conséquences, par la Cie du Périscope au théâtre du Fil à Plomb. Précisons que c'est là et avec eux que se jouera également Désolés pour le chien, la pièce que j'ai écrite sous les ordres précieux de la demoiselle susdite.

Nous sortîmes enthousiastes : acteurs et mise en scène font vite oublier le film de même nom. Pas mal, pour un petit théâtre sous un moyen restaurant dans une petite grosse ville... Bref, on était tout contents, et on se disait "Celui-là, on va lui faire faire ci, dire ça... Celle-là, elle sera parfaite en..."

Les auteurs, devant des comédiens, sont comme des gosses devant des jouets de Noël.

Et scusez si la comparaison est malheureuse.

En parlant de beaux acteurs, nous avons ensuite rejoint le terrible Cédric Chapuis, dont la pièce Une vie sur mesure fait enfler chaque jour le bouche-à-bouche toulousain (au point que mes potes des Gonins s'y mettent aussi).

Nan, merde, pas le bouche-à-bouche, Ducon, le bouche-à-l'oreille...


Et c'est là que j'ai pensé, pour nos pauvres lecteurs qui n'ont pas le bonheur d'habiter Toulouse, que la pièce susdite existe sous forme de DVD, et de bonne qualité encore ; que Noël approche, et que vous avez certainement envie de découvrir ce spectacle hors-norme, étonnant, naïf, sincère, plein de coeur... comme Cédric, tiens.

Puis il était l'heure de se quitter ; franchement, après une soirée aussi belle, je n'avais pas envie de laisser Emmanuelle Urien rentrer seule dans les rues de la ville. Aussi lui ai-je proposé de venir chez moi, en toute innocence, pour une séance de travail supplémentaire : un visionnage "merci la VOD" d'Un air de famille (que nous nous étions bien gardés de revoir avant d'écrire la pièce, faut savoir s'éviter les bloquages).

Et vous savez quoi ? Elle a accepté...

Hé ben vous voulez que je vous dise ? Il faut être un mec solide pour rester assis à côté d'Emmanuelle Urien en se contentant de regarder un film. Mais le boulot avant tout, hein. Et puis bon, aussi désolant que ça puisse paraître, je ne suis pas libre.

Ca doit servir à ça, le théâtre : à se faire des films.

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