1.3.13

1031. Oh ben juste.

Aucun lien avec le.
1. C'est pas moi qui le dis

— Et c’est quoi, le pitch ?
Les mots me manquent pour expectorer tout le mépris que j’éprouve pour la flatulence télévisée qui a popularisé ce sommet de platitude[1] électroencéphalogrammique, à la fin des années 1990. Comme si un livre, un film, une pièce de théâtre ou un opéra pouvaient se réduire à un pitch… Pathétique baudruche, si lisse en surface et si pleine de vide et de méthane, comme tu dois te sentir solitaire, les jours de grand vent…
L’ennui, c’est qu’à cause du clichetonneur cathodique sus-évoqué, on est un paquet à vivre également d’épais moments de solitude, dès qu’il s’agit de parler de bouquins. Tenez, essayez d’offrir un exemplaire de Socrate dans la Nuit (du lumineux Patrick Declerck) à un téléspectateur surgavé de talk-shows, pour voir :
— L’ami, voici le livre le plus brillant, le plus bouleversant, le plus désespéré et le plus hilarant que j’aie lu ces dix dernières années…
— C’est quoi, le pitch ?
— Oh, c’est l’histoire d’un mec qui découvre qu’il a une tumeur au cerveau et qu’il va mourir.
— Ah. Et… ?
— Bin à la fin, il meurt.
Forcément, ça plombe un peu[2].
C’est pourquoi, aimable lecteur, puisqu’on est ici en bonne compagnie, tu vas m’autoriser à ne pas résumer L’eau des rêves, de Manu Causse. Parce que, vraiment, on s’en fout.
Ce qui importe, dans ce roman, c’est...

Ah bin la suite, c'est chez lui. 
 Profites-en aussi pour vérifier ses agendas et autres publications électroniques, parce que le type a du.

Et moi, je kiffe.


2. Ah non merde

un écrivain, ça kiffe pas.


3. Le petit garçon dans le bus...

... écoutait la dame à la voix rauque vanter les mérites d'un homme, d'un vrai - et se demandait en même temps jusqu'à quand il resterait enfant,
parce qu'à quarante ans, merde, ça suffisait,
à moins qu'il ne soit tellement en avance
qu'il ait déjà dépassé l'âge adulte
pour revenir au point de  ?


4. Notes de bas de page

Chacal que je suis, je n'ai même pas relayé les notules et les liens du post d'Arno M. Et quand on regarde bien ce post-ci, on se dit que vraiment c'est fait en 5 mn sur un coin de bureau pour mettre de l'article élogieux en avant. J'te jure, y'en a qui n'ont honte de.


5. Il en reste

On m'informe de source sûr que les stocks de L'art difficile de rester assise sur une balançoire, de la Dame Urien, menacent d'être épuisés dès la première semaine de parution. Alors hâte-toi de, parce qu'après il va falloir attendre le retirage.

2 commentaires:

nilyam a dit…

Cette histoire de Pitch, ça me rappelle une brioche en sachet avec des pépites de chocolat...Du coup, ça me rappelle qu'il est presque midi et que j'ai la dalle

Manu a dit…

C'est dingue comment c'est évocateur, effectivement.