Putain, on a oublié les chips. |
M'émerveiller. Laisser la place à la surprise. Effacer ces habitudes de mes pensées qui anticipent, comprennent - annulent - le doux, le tendre, le plaisir.
Et(r)eindre les références.
2) Des nouvelles du front de l'édition
Croisé hier soir dans un dîner en ville l'auteur Emmanuelle Urien.
La pauvre femme. Elle a coupé ses cheveux, travaille à corps perdu (ce qui est fort dommage), prépare un roman qui fera date.
Si. Si et seulement si.
Elle a dégagé sa nuque et je fourbis ma hache de bourreau.
Elle ignore de toute évidence que je n'hésiterais pas à l'abattre.
Si toi, éditeur, ne déclare pas publiquement que mes oeuvres sont à des kilomètres au-dessus du commun de la production littéraire des trois siècles derniers.
J'attends.
3) Stupeur du matin
Quelle horreur, ai-je pensé en me réveillant. Je numérote mes posts et les divise en plusieurs paragraphes. Je ne suis qu'un pâle imitateur d'Eric Chevillard.
Dois-je l'éliminer lui aussi ?
4) La colère, grosso modo
Au fond, je ne suis pas contre le fait qu'il y ait d'autres écrivains que moi.
Je trouve simplement aberrant qu'on les lise.
5) Visitez la polygamie
A.A, une jeune et charmante habitante de Facebook, me propose un mariage officiel dans le monde virtuel - et réciproquement.
J'avoue que j'hésite : pourra-t-elle supporter toute les jalousies qu'elle va faire naître ?
Néanmoins, tout comme les statistiques de lecture de ce blog, les messages d'amis sur myspace, les appels du téléphone portable ou les conversations virtuelles, cette offre a le mérite de me faire croire que j'existe.
Ce que me répètent mes proches, mais ajouter foi à leur propos ? Je vois bien qu'ils ne le disent que pour me faire plaisir.
6) A quoi tu joues ?
Au con, répondit l'ombre.
7) Nous, au complet
Petit addendum pour signaler ce post crucifié chez Oh, et celui-ci chez Maïa Ubersex - sur le plaisir et ses facilités - avec ses commentaires inquiets.
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