quelqu'un baigne |
Quelque chose se passe dans nos ventres (j'ai pris des kilos reperdu des kilos et je mange moins vite, des amis sont partis et d'autres reviendront, les blessures dirait-on cicatrisent, j'apprends de la douleur, le calme parfois s'installe, presque surprenant, presque coupable), nous allons semble-t-il vers cette paix que nous cherchions - c'est peut-être une mort, et c'est peut-être ce que nous sommes chargés d'apprendre,
il fait beau aujourd'hui, beau comme un jour de pluie.
Les enfants se disputent, puis s'arrêtent d'eux-mêmes.
Vingt-trois décembre, année 2010, juste après le solstice, quelque part au milieu de nos vies d'un bureau d'une ville du monde.
2) Aux confins du statut facebook
Normal is fine. Fine ain't normal.
3) Des nouvelles des éditeurs
J'en oublierai presque ma mission suprême, faire éditer l'intégrale de mon oeuvre en collection Pléïade quadrilingue (sur papier marbre). D'ores et déjà, quelques éditeurs, impressionnés à juste titre par mes menaces, commencent à céder du terrain. Par exemple en disant, d'un projet d'album, "Nous n'aimons pas le dessin et le texte ne nous emballe pas vraiment".
Tu sens, comment ils sont prêt à céder ? Un éditeur qui joue l'adverbe, qui dit "ne nous emballe pas vraiment" au lieu de "c'est à chier", de toute évidence, c'est un signe.
On avance, oui.
(Au chapitre des nouvelles bien moins intéressantes que ces refus de publication, il devrait y avoir en 2011 la réédition de Petit guide des transports, chez DNSB cette fois, une nouvelle nouvelle dans un projet de recueil collectif encore secret, un extrait de La Fête à Fred version théâtrale dans une revue aussi toulousaine qu'esclusive. Mais bon, j'ai le triomphe ultramodeste, et le sens de la défaite hypertrophié).
4) Trève des confiseurs
On peut se l'avouer, maintenant : il semblerait bien que ce blog a repris. Ce qui ne l'empêchera pas de se mettre en pause pour les quelques jours à venir.
Dire du mal de Noël, c'est sacré.
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