13.10.18

1153 - Une conférence océanique

J'en reviens. Et je n'en reviens pas.
J'ai été invité au Salon du livre jeunesse de l'océan indien.

Coco ou pas coco
Il me faudrait, il me faudra, des pages et des pages pour te raconter en vrac l'accueil à la fois génial et simple, le lagon, les baleines, la sieste épuisé sur la plage, les routes belles à te faire changer de sous-vêtements, les rencontres, les enthousiasmes, les moments avec Elle et avec les autres, l'émerveillement tout simple et permanent ; mais d'abord - et je m'en excuse - j'ai promis de reproduire ici la conférence que j'ai donnée le samedi 6 octobre devant un public ravi d'au moins 5 personnes, et dont le titre... ouais, bon, voilà l'objet.

Comme toujours, c'est en faisant que je sais ce que je veux faire, et tout en lisant ce qui suit à voix haute devant le public en question, je me suis dit que ça pourrait être intéressant à condition de changer le milieu, la fin, le début, le propos et les personnages, mais va savoir, je tiens peut-être un truc.

Bref, ce fut ce qui suit.



Une conférence en environ 36000 signes sur un sujet important et grave quoique pas forcément sérieux

Par Manu Causse 

Je sais pas si ça compte dans le nombre de signes, « par Manu Causse ». Parce que je compte les signes. Le nombre de caractères.

Quand on m'a demandé de faire une conférence pour le salon du livre de jeunesse de l'océan indien, j'ai dit oui parce que je n'ai jamais fait de conférence. Je trouve ça super sérieux une conférence. Je ne suis pas sûr d'en avoir déjà vu une en entier, parce qu'en général je pars ou je m'endors au milieu. Mais j'ai lu des conférences, en particulier un livre d'Italo Calvino qui s'appelait Leçons américaines, où il exposait six principes de littérature pour le 21e siècle. Allez savoir pourquoi je n'ai retenu que la légèreté.

J'ai beaucoup lu ces leçons américaines à l'époque où je rêvais de devenir écrivain sans savoir comment faire. Et donc quand on m'a demandé sur quel sujet je voulais faire une conférence, j'ai répondu euuuh.

Je ne sais pas si Calvino a fait une conférence sur l'indécision. Il aurait pu. Ou pas.

Alors j'ai proposé un atelier sur l'écriture du handicap, rapport au roman les Cœurs Tordus, prix paille-en-queue dans la catégorie 5e-4e. Mais il a été annulé, et de toute façon le livre n’a pas trouvé son chemin jusqu’aux tables du salon. Et aussi une sorte de réflexion ou de « master class » intitulée De l'autofiction à la fiction de soi, rassembler ses morceaux. J'avais l'intention de parler d'Oublier mon père, mon dernier roman adulte, en expliquant comment j'avais rassemblé des fragments de ma vie pour raconter celle d'un autre, et peut-être ouvrir vers une réflexion sur l'écriture, façon Italo Calvino en moins érudit.
Mais le sort s'en est mêlé et sur le programme du salon, il y a écrit « L'enjeu politique de la littérature jeunesse ». Sujet passionnant, certes, mais qui sera traité ici demain par ma copine Alice Briere Haquet et sur lequel je me sens aussi légitime que, mettons, sur le surf réunionnais ou la vie amoureuse du paille en queue. Quant au roman Oublier mon père, il n’a pas lui non plus eu la chance de parvenir à La Réunion. Ca va être compliqué. Toutefois, on m'a invité et accueilli ici avec tant d'amabilité que je m'en voudrais de ne pas obliger mes hôtes ; aussi cette conférence tentera de traiter, en désormais environ 34000 signes, de l'impact politique du rassemblement du moi sur la littérature à travers les âges et les genres. Ou quelque chose comme ça. 

Quand j'ai demandé à mon amie Clémentine Beauvais, autrice et conférencière, quelle longueur devait faire une conférence d'une heure et quel était le secret de sa réussite, elle m'a répondu "une heure" et "mon talent, banane". Après éclaircissement de mes questions – combien de mots devait contenir une conférence d’une heure et quelle était le secret pour réussir ladite conférence - elle m'a précisé qu'on lit environ 100 mots, soit 600 signes, à la minute - et donc que ma conférence devait mesurer approximativement 36000 caractères. Elle m’a aussi assuré que la condition pour réussir une conférence est de poser une bonne problématique. Commençons donc par ce point, et je me hâte de poser ma problématique : pourquoi ?
J’en profite pour préciser que mon épouse et autrice préférée Emmanuelle Urien m’a proposé comme problématique alternative « Qu’est-ce que l’auteur met-il de lui dans son personnage, et peut-il en mettre moins dans un adulte que dans un enfant ? » mais cette problématique a été jugée contraire aux bonnes mœurs et à l’intérêt général. J’en reviens donc à « pourquoi ».
Pourquoi... Pourquoi un adulte ou presque se retrouve un matin d’octobre à La Réunion, à lutter contre des assauts de moustique tigre en attendant l'arrivée d'une hypothétique classe de 6ème pour une rencontre, et pourquoi cet adulte décide-t-il de remplir le vide en tapant des mots sur son clavier de portable - admirez toutefois la prouesse technologique, quand on pense que Calvino tapait tout à la machine, j'ai envie de dire un peu d'humilité monsieur Calvino, vous avez peut-être plus de choses que moi à dire de la littérature mais moi je tape avec deux pouces.
Et corollaire de cette problématique, pourquoi un lecteur, en particulier un lecteur réunionnais à qui l'île offre des possibilités de loisir et de détente aussi riches et variés que, dans le désordre, le surf le parapente la randonnée le rougail entre amis la visite de Chelonia ou du cirque de Mafate, pourquoi ce lecteur sursaturé de sollicitations systématiques se soucierait-il des écrits fréquemment autocentrés d'un métro entre deux âges, bref, pourquoi sommes-nous ici, vous et moi ?

Il faudra que je demande à Clémentine si ma problématique est suffisamment problématique mais, pour l'instant, nous voilà dans le vif du sujet. J'en profite pour ouvrir notre première partie, Le Sujet, sa vie, son œuvre.

I)             Le sujet sa vie son œuvre

Je m’apprêtais donc à me lancer dans une longue dissertation sur ce thème quand je fus successivement interrompu par deux groupes de collégiens venus me poser des questions sur le métier d’auteur, puis par un rougail-saucisse en barquette accompagné de sa dodo endémique de l’île, suivi d’un bain dans l’océan indien, mon tout premier d’ailleurs. Et, je dois le dire : elle était bonne.
Après cet interlude, je me suis retrouvé dans ma chambre d’hôtel à chercher un peu de connexion et beaucoup d’inspiration.
C’est d’ailleurs la première question que posent les élèves, que l’on soit à Saint Leu ou à Saint Pons (dans l’Hérault, mais peu importe) : d’où vous vient votre inspiration ?
Avant de répondre à cette interrogation somme toute légitime, je me suis fait la remarque que les élèves et les enfants en général commencent leur question par « Comment », « Où » ou « pourquoi » alors que la plupart des adultes – et moi le premier – commencent toujours leur question à la suite d’une conférence par « Ne trouvez-vous pas que », ce qui est une façon de donner un avis qu’en général on ne vous demande pas sur un sujet qui en général n’intéresse personne, et surtout pas l’interlocuteur à qui vous posez votre question.
L’autre remarque que je me fais, c’est que le plus difficile quand on écrit c’est de ne pas s’écouter écrire et que franchement quand on prépare une conférence depuis sa chambre d’hôtel qui donne sur la baie de St Gilles c’est vachement difficile de ne pas se brancher en pilote automatique pour faire des phrases qui ronflent toute seule et produisent un nombre de signes suffisant pour impressionner l’auditoire ou l’endormir c’est selon et surtout permettent de s’éloigner tout en douceur de ce qui nous concerne à savoir le sujet. Ouf, bientôt 6000 signes, si j’ai bien compté ça fait dix minutes que nous avons commencé cette conférence et je n’ai pas encore dit la moindre chose intéressante sur le thème, mais si vous me le permettez, je vais boire une gorgée d’eau avec un air pénétré pour vous laisser le temps d’apprécier le silence, avant d’hocher la tête et de reprendre ma lecture.
BOIRE/SURVEILLER LE TEMPS
Le sujet, sa vie son œuvre, donc. Quand un élève me demande « où trouvez-vous le sujet de vos romans ? », ou quand un adulte me demande « ne pensez-vous pas qu’au fond, le sujet du livre est toujours l’auteur lui-même ? », je réponds… Je réponds « ah bin si » à l’adulte et « au fond je pense que le sujet du livre est toujours l’auteur lui-même » à l’élève – en remerciant ce dernier pour me laisser la place de me sentir plus intelligent que lui.

Tout roman – et même pour aller plus loin toute œuvre, toute production artistique – n’est-il au fond qu’une sorte de selfie sur fond de plage paradisiaque – ou, suivant l’époque et l’intention, sur fond de mine de charbon dans le nord, de bas-fonds de Paris en plein cœur du XIXe siècle ou d’étude où nous nous trouvions quand le proviseur entra suivi d’un nouveau qui – je m’interromps une seconde pour rassurer nos plus jeunes auditeurs, c’est le seul moment où je fais étalage de ma culture littéraire parce qu’en fait elle s’arrête là.
Mais, oui, quand j’y réfléchis, je me dis qu’au fond Balzac est sans doute le protagoniste principal de la Comédie humaine – qu’Eugénie Grandet, Ferragus ou Le lys dans la vallée, ne sont pas en fait très éloignés des albums jeunesse façon Martine, avec Honoré et le vieux rapiat, Honoré et les brigands et Honoré est amoureux. Décrire les états d’âme d’un personnage, voire d’une société, c’est peut-être d’abord une façon de se dire, en ombre plus ou moins chinoise.
Dire le monde, est-ce se dire ? Se dire, est-ce se réparer ? Se réparer, est-ce tenter de réparer le monde ? Ce sont là d’excellentes questions, et si un adulte me les posait en commençant par « ne croyez-vous pas que », je répondrais certainement par « ah bin si, sans doute ». Ce qui permettrait à l’adulte en question de dire qu’il est, ça tombe bien, tout à fait d’accord avec ma vision de la littérature, et je me lèverais sous les bravos après avoir invité toute l’assistance à me retrouver pour boire un verre après la conférence.
Au lieu de ça, c’est en discutant avec des élèves de 4e du Tampon que j’ai fini, grâce à leurs questions, par formuler un truc du genre « ah mais au fond la lecture, les romans, et l’expression artistique en général, c’est une façon d’enrichir sa palette d’émotions et de mieux se comprendre soi-même, de comprendre l’autre et le monde ». Pour vous, public averti, cela n’a rien d’une révélation, mais j’ai eu l’impression de prononcer des paroles intelligentes devant cette classe de quatrième et vu que ça m’arrive rarement je vous en fais profiter.
BOIRE
Et je vous refais le coup de l’air pénétré, d’autant plus que j’avais un peu soif.
Arrivé à ce point de ma conférence sur l’impact politique du moi de la jeunesse dans la littérature du morceau, force m’est de constater que je n’ai pas encore utilisé l’expression force m’est de constater et que je me suis perdu dans mes pages, aussi j’interromps cette écriture le temps d’insérer le numéro de page en bas de mes pages et de recompter pour la trentième fois le nombre de signes, 8800 et des brouettes, presque le quart, on tient le bon bout les gars.
TOUSSOTER
Je m’étais marqué de toussoter pour réveiller les dormeurs éventuels et repartir sur un bon pied dans cette première partie qui a tendance je le crains à tourner en rond. Parce que justement : si écrire sur le monde, c’est écrire sur soi, l’auteur n’est-il pas en permanence menacé par la tendance à comme on dit faire du petit vélo autour de son nombril ?
J’ai écrit mon premier texte à 30 ans et quelques ; il racontait l’histoire d’un type qui vit une histoire d’amour tellement dingue qu’elle remet tout en question dans sa vie. Vous allez rire, mais je vivais justement à ce moment-là une histoire d’amour tellement dingue qu’elle remettait tout en question dans ma vie. Tout se passe donc comme si de La Comédie humaine au Petit guide des transports à l’usage du trentenaire amoureux (il n’y a que dans une conférence que je donne que je peux me permettre de citer le titre de mon premier recueil de nouvelles à côté des œuvres de Balzac, pardon pour ce moment d’autosatisfation) tout se passe comme si en évoluant de la fiction à l’autofiction, le roman s’était débarrassé de l’hypocrisie qui consistait à dire « je parle de l’autre » pour se recentrer sur sa mission première : parler de soi.
Mais.
Car il y a un mais.
L’année dernière, en lisant La serpe de Philippe Jaenada – je suis désolé, je ne sais pas bien prononcer son nom, c’est comme pour le jaracanda, cet arbre magnifique qui s’appelle en réalité jacaranda – en lisant La serpe, donc, je me suis dit « ah la vache comme j’aurais aimé écrire ça, moi ». Parce que dans la serpe, l’autofiction – l’histoire d’un écrivain qui se lance dans une enquête – est le point de départ d’une quête de la vérité qui ne concerne absolument pas l’auteur et son personnage, mais qui concerne un autre auteur, lui-même accusé de meurtre, qui se révèle être un sacré personnage ; et au-delà, l’auteur montre comment la forme d’un récit affecte le jugement du lecteur, tout comme la plaidoirie d’un avocat transforme le regard du jury sur le coupable – ou la victime. Pas la peine d’analyser le fonctionnement des « alternative truth » ou les discours politiques où chaque affirmation est contredite par la suivante : dans ce roman, l’autofiction devient fiction en auto (une Opel de location, pour être précis) et la fiction se fixe pour mission rien moins que la réalité ; l’écrivain est là pour rétablir la vérité, pour redéfinir, réécrire le réel ; son parcours, sa découverte, devient une mise en abyme du monde lui-même, où l’auteur, de sujet, devient objet de la fiction.
Vous m’objecterez que je viens d’établir un raccourci tout sauf scientifique et une confusion entre auteur, écrivain, sujet et même narrateur ; et je vous répondrais que, sans doute, mais c’est ma conférence et je fais ce que je veux, d’abord. Mais c’est bien tout le problème : quand on écrit, il y a toujours quelqu’un – époux, parent, collègue, éditeur, libraire, voire lecteur – pour vous faire remarque vos contradictions, vos approximations et vos erreurs. C’est même le drame de cette profession, on n’est jamais tranquille : il faut toujours penser à ce que pensera le lecteur.
Et donc, si le sujet du livre est toujours l’auteur, il me semble assez évident qu’il est en même temps – et par un retournement diabolique digne d’une excellente problématique – le lecteur. Je sais, cette phrase est limite incompréhensible mais à l’écrit ça passait crème, bref, le sujet du livre n’est pas seulement l’auteur, mais il est aussi le lecteur.
On aborde les 14000 signes, il est temps de refermer cette première partie. Je bois un coup d’eau et je vous parle de mon copain Seb qui vend des panneaux de béton.



I)             Mon copain Seb vend des panneaux de béton ou : le lecteur, mais qu’est-ce qu’il veut celui-là ?

Avec un rapide calcul, je me rends compte que ma première partie était un tout petit peu courte, à peine 7000 signes et du coup on va finir à moins de 30000 signes en conclusion, aussi je me propose de faire diversion quelques instants pour remplacer des mots par du silence (SE TAIRE). Au début, j’avais pensé boire un coup, mais à force de faire des effets j’ai peur de devoir me lever avant la fin de la conférence et ça, je sais que ça ne fait pas sérieux.
Vous avez lu mes livres ? Vous avez de la chance. Non, parce qu’apparemment il y a eu comme un problème et vous ne pourrez pas les trouver à la librairie – et je ne sais pas si Amazon livre à la Réunion, mais sinon je m’engage à vous les ramener sous peu en container. Mais de toute façon, ça n’a pas grande importance : vous n’êtes pas les seuls. Un auteur qui vend bien touche, allez, à la louche, 60000 personnes, et mon éditrice jeunesse était ravie que Nos cœurs tordus ait atteint les 6000 exemplaires. Quand on pense que ça représente respectivement moins de 1% et de 0,1% de la population française, bin, ça calme. Et même si je vendais 843 617 exemplaires de mes livres, soit un par réunionnais, ça ferait… ça ferait que je reviendrais plus souvent vous voir, bref, à vous de voir. Ce qui m’intéresse ici, c’est qu’il y a, et qu’il y aura quoi qu’on fasse, beaucoup plus de gens qui ne lisent pas mes livres que de gens qui les.
(Ouais, j’ai pas fini cette phrase, parce que grammaticalement je trouve qu’on comprend très).
Et pour parler du lecteur, donc, normalement, mon copain Seb, qui vend des panneaux de béton, ne lis pas mes bouquins. Attention, il aime bien bouquiner, il s’intéresse à plein de trucs, on a des conversations passionnantes, mais bon, 600 bouquins paraissent à chaque rentrée littéraire, il doit en lire un ou deux par mois quand il n’a pas trop de mémos et de docs techniques à parcourir, bref, il a mieux à faire qu’à tenter de savoir ce qui se passe dans ma tête ou dans mes pages.
C’est pour ça que je lui ai confié les épreuves de mon dernier roman adulte, Oublier mon père, dont à l’heure où j’écris cette conférence j’ignore encore la disponibilité sur ce salon, et vu que c’était au départ un tout petit peu le sujet du truc vous imaginez que je ne me sens pas super à l’aise. Bref, mon roman terminé, mon Seb qui vend des panneaux de béton, et paf moi qui lui dis « Oh dis tiens Seb ça te dit de lire mon prochain roman pour me dire ce que tu en penses ? »
S’il reste des aspirants écrivains dans le public, notez qu’en Français la répétition passe mal et que donc il ne vaut mieux pas écrire la phrase qui précède. Mais c’est vraiment ce que je lui ai dit.
Il m’a répondu « ça dépend, qu’est-ce que tu penses des panneaux de béton ? »
Je lui ai répondu « Je sais que Ces dernières années, notamment sous la pression des exigences croissantes en matière de résistance au feu, la société pour laquelle tu travailles a fortement investi dans le développement de processus et de produits et est responsable d’un certain nombre de développements significatifs dans le domaine des mousses expansées anti-incendie. Sur la base des résultats de ce développement continu de produits, l’organisation de vente néerlandaise a créé une gamme de produits qui s’adapte strictement aux réglementations néerlandaises très spécifiques en matière de construction. »
Il m’a répondu « Tu as trouvé ça sur internet ? » et j’ai dit « Oui, ça me fait toujours 600 signes en plus ».
Alors il m’a dit, « Mais ça tu l’as inventé, non ? Cette conversation qu’on est censés avoir toi et moi ? » J’ai dit oui. Ce qui était courageux de ma part, parce que ça reconnaissait que cette deuxième question elle-même était une pure invention ; et de fil en aiguille, cela pouvait remettre en question l’existence de mon copain Seb.
Toutefois, Seb existe, je l’ai rencontré ; et je lui ai vraiment demandé de lire mon dernier roman justement pour avoir l’opinion d’un lecteur homme (la plupart des lecteurs sont des lectrices) et peu spécialisé (il semblerait de façon empirique que les ouvrages les plus vendus sont ceux qui touchent les lecteurs peu spécialisés, et je me demandais donc de façon très commerciale si je pouvais toucher mon copain Seb).
Merci de ne pas noter la phrase précédente dans le compte-rendu de la conférence.
Et donc, après avoir lu la première version d’Oublier mon père, Seb m’a dit : « Ah la vache, ça m’a complètement rappelé mon enfance. »
- Euh, quoi, Seb ? Tu as grandi dans l’Aveyron ?
- Non, dans le Périgord, mais quand même.
- Et ton père est mort quand tu étais petit ? Et ta mère te mentait et te frappait ?
- Non, non, mais quand même. Au fait, je te plains, ça a pas dû être facile avec ta mère.
Et on y était. On était dans le cœur du sujet – enfin, dans le cœur du lecteur, de par le fait. Dans le cœur partagé entre Seb et moi. Et dans le cœur d’Alexandre, aussi.
Alexandre, c’est un personnage. Un personnage qui pourrait être le sujet de mon roman Oublier mon père, ou son objet, je n’en sais rien, on n’en est plus là. La seule chose dont je suis sûr, c’est que je ne suis pas Alexandre. Si vous achetez le livre, ou si vous le commandez par container via l’île Maurice, vous verrez qu’il se termine par la mention « aucune mère n’a été maltraitée pendant la fabrication de ce roman ». Ou un truc comme ça, mais une chose est claire : l’histoire d’Alexandre, de sa mère et de ses femmes toxiques, n’est pas la mienne.
Même s’il m’a piqué plein de trucs.
Mon père avait un camion rouge. Il faisait du ski de fond, il rêvait de courir la vasaloppett. Il a vécu en Aveyron. Il est mort. Un jour, je suis allé à Tarbes. Et en Suède. Dans le Gers, j’ai visité une maison où j’ai cru entendre les fantômes de deux petits enfants. Je m’intéresse à la photo, en particulier depuis que j’ai traduit quelques bouquins dans le domaine.
Tous ces trucs, Alexandre me les a piqués. Sans rien me demander ou presque. Et c’est tous ces trucs que Seb – mon copain qui vend des plaques de béton – trouvaient si proches de sa vie, de son expérience. C’est presque comme si le personnage incarnait une expérience de vie de l’auteur où le lecteur se retrouve ; c’est presque comme si l’auteur et le lecteur se retrouvaient dans le personnage.
C’est bête, j’aurais dû préciser que j’avais connu Seb en jouant au rugby, ça m’aurait permis de faire des jeux de mots avec « terrain d’entente » ou même « se faire la passe ». Sauf qu’il jouait 9 et moi devant, je n’ai pas souvenir de lui avoir fait une passe en dix ans sous le même maillot. Donc, pas de regret de ce côté-là. Mais, voilà : le personnage, ou le sujet, ou le livre, semble être un lieu de rencontre entre auteur et lecteur.
Ma copine Clémentine parle d’auteur induit : la représentation que le lecteur se fait du type – ou de la typesse, donc – qui raconte toutes ces jolies choses. La notion est plutôt utilisée, apparemment, du côté des universitaires anglais, mais je trouvais qu’en parler dans une conférence faisait style, alors je l’ai casé. Quoi qu’il en soit, avec mon pote Seb, pas besoin d’auteur induit – ou alors juste pour induire les panneaux de béton.
Je vais boire pour laisser passer ce déplorable jeu de mots.
BOIRE
Bref, Seb ne s’imaginait pas que j’étais le personnage, puisqu’il me connaît ; mais ce qu’il aimait dans le roman, c’était s’y reconnaître, et plus précisément de nous y reconnaître. De trouver une part d’humanité commune, une ressemblance, une vraisemblance – une semblance, pour faire court ; et c’est sans doute ce qu’il cherche dans un roman. Même si là, il était obligé d’aimer, sinon j’aurais arrêté de lui parler.
A ce moment de la conférence, comme prévu, je patine dans la semoule, ça me semble à la fois interminable et creux, un ramassis de poncifs qui ne vaut pas le mal que je me donne et je vérifie furieusement l’heure et ma boîte mail afin de trouver un prétexte pour tout laisser en plan.
C’est marrant, parce que ça ressemble vachement au processus d’écriture d’un roman. Maintenant que j’ai vérifié de quoi parlaient les Leçons américaines de Calvino, et qu’Internet m’a appris qu’il s’agissait de six principes de littérature pour lutter contre l’inconsistance, je me dis qu’effectivement, l’auteur doit lutter en permanence contre une double inconsistance : l’inconsistance du lecteur prompt à fuir le livre pour s’immerger dans la vulgarité du monde réel, et sa propre inconsistance d’autrice ou auteur, qui à force de se raconter des histoires ne sait plus ce qu’il raconte de lui.
Je me permets d’attirer votre attention sur le front de mer, derrière vous, où une baleine est en train de gracieusement danser – oooh, une baleine !!!!
Hélas, le lecteur moderne est exigeant, il ne tombe plus dans les trucs éculés de détournement de l’attention. Et la tâche de l’auteur, Sisyphe moderne, est donc de conserver sans cesse l’attention de son lecteur, de l’emmener par des chemins touffus dans des buts à peine avouables.
Il existe pour cela bien des subterfuges, qu’on peut nommer style, personnages, thème, sujet, dialogue, mais j’aime par-dessus tout ce mot, intrigue – à la fois éveil de la curiosité et complot, plot en anglais, pour garder le lecteur prisonnier du labyrinthe du livre. Et, oui, il est possible – c’est ce que je me dis les jours de déprime – que la littérature ne soit rien d’autre qu’un passe-temps, un jeu sophistiqué de l’esprit que le lecteur achète à l’auteur pour ne pas souffrir de son propre vide.
Je rappelle que j’ai commencé à taper cette conférence en attendant l’arrivée d’une classe de sixième qui apparemment disparut corps et biens ; que mon pote Seb est en ce moment du côté de Toulouse à regarder sans doute un match à la télé, et qu’il se fiche éperdument de ce que j’écris ou dis (en revanche, les photos depuis la plage le font râler, ça c’est marrant). Bref, je vous le dis crûment : il est possible que les libres, la littérature, le grand bazar des intrigues, des auteurs, des personnages et des histoires ne soit qu’un miroir aux alouettes – un miroir aux paille-en-queue plus précisément – une tentative absurde pour masquer l’absurdité profonde de la condition humaine.
Faut que j’arrête la Dodo, ça me déprime vite. Toutefois, il faut l’admettre : la plupart du temps, en tant que personne comme en tant qu’auteur, je me demande ce que je fais là.
Là, ici, à la Réunion ; mais là aussi dans la vie, dans mes rôles d’homme, d’écrivain, de mari, de père, de fils, d’amoureux, de citoyen, d’artiste, tous ces éclats de rôles qui ne constituent jamais un tout. C’est peut-être pour ça que j’écris, d’ailleurs, y compris cette conférence : faire taire ce concert de voix discordantes, et écouter la voix unique du roman, du personnage, du sujet. C’est peut-être aussi pour ça que je lis, que je ne prends jamais autant de plaisir à la lecture que quand elle me fait oublier tout le reste.
Et au fond : lire, écrire, ne serait-ce pas tenter de savoir ce qu’on fait là ?
En fait, à cet instant critique de ma conférence, où je me rends cruellement compte que j’ai très envie de m’endormir moi-même, je me dis que le lecteur n’existe pas, pas plus que l’auteur, pas plus que le personnage ; ce qui existe, c’est le livre, où se rencontrent les imaginaires des uns et des autres, de la société et de ses membres ; ce qui existe, c’est cette étrange interface émotionnelle où par les destins et les trajectoires d’êtres de fiction chacun tente de construire un sens à sa propre existence.
On fait des salons du livre, pas des salons des auteurs, pas des salons des lecteurs, pas des salons du personnage ; et c’est tant mieux, parce que ça n’intéresserait sans doute personne.
Les panneaux de béton de Seb servent à isoler et protéger ; il est possible que le livre protège, mais je ne crois pas qu’il isole, même sur une île (oui, parce qu’étymologiquement, l’île, c’est isola/insula, ce qui est isolé) ; au contraire, le livre, débarrassé en particulier de l’égo envahissant de son auteur, ainsi que des exigences impossibles de son lecteur, est le lieu d’une rencontre, un terrain partagé de l’humain, voire de l’humanité. Ecrire, c’est donner une voix à des émotions conflictuelles ; lire, c’est chercher les mots qui définissent nos émotions pour vivre celles-ci plus pleinement.
Voilà pourquoi, à la suite de cette deuxième partie, et pour laisser un peu notre ami Seb qui a des panneaux de béton à vendre, je vous propose de nous pencher un peu sur les émotions.

III) Le livre comme instant d’émotion

En abordant cette troisième et dernière partie, j’ai d’abord envie de poser la question : koman ilé ? C’est une très bonne question.
En vrai, j’ai toujours trouvé pénibles les gens qui ont des réponses. Même Italo Calvino, dont pourtant j’adore les œuvres – au fond, le type qui explique que la légèreté et la complexité sont nécessaires à l’élaboration d’une œuvre au XXIe siècle, qu’est-ce qu’il en sait ? Et Zola, qu’est-ce qu’il y connaît à la souffrance de l’ouvrier dans la mine, Stendhal à l’amour ? Qu’est-ce que j’y connais, personnellement, à la souffrance de l’adolescent – je n’ai été ado que le temps strictement nécessaire, pour devenir très vite prof. Remarque, prof, c’est bien pour faire souffrir les ados.
Bref, les réponses m’ennuient ; je préfère les questions. Pas les questions qui commencent par « ne pensez-vous pas que… » Les questions en suspens. Les silences. Les phrases qui ne se.
En écriture, j’ai commencé par le silence. Alors, c’était compliqué : j’ai écrit mon premier texte, le premier dont je me souvienne, sur la mort. Mon côté fun.
J’ai raconté dans le journal de l’école la mort de mon grand-père, celle qui me nouait la gorge, l’histoire de l’homme qui se blessa accidentellement dans la vigne et mourut seul face au ciel.
Le directeur de l’école trouvait l’histoire très belle, et ma mère aussi, je suppose. Moi je la trouvais juste très triste – et je me suis dit qu’être écrivain, c’était recevoir les honneurs qui vont avec le récit d’une histoire très juste, très triste et très belle.
Quinze ans plus tard une conversation sans importance m’a révélé que, au fait, mon grand-père ne s’était pas blessé dans la vigne ; il s’était suicidé.
J’ai découvert que le monde peut se renverser. C’était aussi simple que ça : soudain, tout le réel qu’on s’est construit se révèle faussé, gauchi. Soudain on se rend compte qu’il n’y a pas de monde, il n’y a que les récits qu’on nous en donne.
Ca a sans doute joué un peu dans ma future carrière, cette prise de conscience, même s’il a fallu de nouveau plus de quinze ans avant que les mots jaillissent. En tout cas, c’est devenu le sujet d’une nouvelle, puis d’un roman – L’eau des rêves, que vous trouverez à la boutique souvenir, à la sortie du musée, et qui s’est écrit plus ou moins en dépit de moi, d’abord sous la forme d’un storyboard puis d’un roman qui tentait de décrire les dessins en question. Bref, j’ai regardé ce roman s’écrire – puisque nous sommes en petit comité, je peux avouer que j’ai encouragé cette distance au moi écrivant par l’usage de produits plus ou moins licites ; et que le résultat, pour déroutant qu’il soit, me donne l’impression d’avoir accouché d’un livre qui n’était pas moi tout en l’étant, d’avoir expulsé une partie de mon histoire dont je ne voulais plus. En relisant les première pages du bouquin, hier sur mon stand, j’avoue que j’ai pensé : « Ah ouais quand même ». Six ans après sa publication – j’aurais dit douze, ou vingt, ou cent – je retrouve cette souffrance sortie de moi, cette colère, cette volonté de tout vider dans l’écriture.
J’ai donc commencé à écrire par rapport à ces renversements du monde ; un roman pour moi accompagne le passage d’un état à un autre, ou le produit, ou l’accélère.
Mais une fois passé l’effet cathartique, une fois purgées les émotions, le mauvais sang en quelque sorte, que reste-t-il à l’écrivain ? Doit-il continuer à creuser l’émotion, la scène initiale, le trauma plus ou moins refoulé qui a donné naissance à l’œuvre ? En d’autres termes, jusqu’où pousser l’autofiction ?
Il fut un temps où je pensais que ma vie se devait d’être trépidante pour avoir de la matière à raconter ; il fut un temps où je m’agitais sans cesse, où je me secouais de haut en bas comme une bouteille d’orangina pour trouver quelque chose à dire au fond de moi ; j’ai arrêté. J’ai trop mal partout pour que les cahots, quels qu’en soient l’orthographe, me soient agréables.
Il me semble désormais que le traumatisme est épuisable et que l’écriture comme réparation a ses limites, pour l’auteur comme pour son lecteur. Et il faut bien avouer que j’aurais mauvaise grâce à parler de douleur et de souffrance assis dans ce cadre proprement paradisiaque.
Mais alors, si ce n’est ma vie, qu’est-ce que je vais raconter ? me suis-je dit au moment d’entamer l’écriture de mon dernier roman adulte, Oublier mon père. Si je ne connais du monde que les émotions qu’il me procure, si je ne le saisis que par les histoires que je m’en raconte, et si le lecteur, de son côté, attend de moi que je lui tende des questions sur son propre entendement, de quoi vais-je bien pouvoir lui parler ?
La psychologue Lisa Feldman Barrett écrit que nous ne sommes pas à la merci de nos émotions, qu’elles ne sont pas des réactions instinctives et incontournables. Selon elle, c’est notre cerveau qui crée les émotions dans la perspective de nous aider à appréhender le monde. Elle prend l’exemple d’émotions qui n’existent que dans certains pays, dans certaines langues – de mots qui désignent des émotions que nous ne connaissons pas forcément. C’est l’idée de hygge danois – la chaleur paisible et confortable de l’amitié ; c’est aussi, peut-être, la réponse créole à la question koman il lé – léla, lélamême : ici, aller bien, c’est juste être là. Le métro va, il va bien, il gaze – il file, quoi – le réunionnais est ici, et ça lui suffit. Et le livre, alors, le roman en particulier, est peut-être justement ça : la formulation d’émotions complexes qui permettent au lecteur comme à l’auteur de faire le point sur son propre état du monde.
A la question d’un élève de 5e, qui ne commençait pas par « ne pensez-vous pas… », j’ai répondu (sans vraiment savoir si je répondais à sa question) que le roman est l’élaboration individuelle d’une histoire collective. Je crois que je voulais vaguement parler de la nécessité vitale du récit comme lieu de connaissance et de reconnaissance ; que c’est par l’écriture plus que par tout autre moyen qu’on parvient à explorer le monde et à partager cette exploration.
On est partis loin, là ; normalement, il faudrait au moins un bon exemple pour 1) tester la validité de cette théorie et 2) me prouver à moi-même que je ne raconte pas n’importe quoi.
Le monde selon Garp. C’est sans doute un des romans que j’ai le plus lu. Je me rends compte que j’ignore tout des rapports de John Irving avec son père ; je me rends compte que je ne sais rien de son point de vue sur ce qu’on nomme le genre, la transsexualité ; il faudrait que je cherche sur wiki pour savoir si Irving a perdu un fils comme il le raconte dans cette scène atroce de la voiture – mais moi lecteur, moi adolescent imaginant le monde qui s’ouvrait à moi, je savais, je sentais, je comprenais qu’il y aurait des luttes, des deuils, des infidélités, des pannes de cœur et de sexe, des hauts et des bas, des lâchetés et des moments de grâce ; j’avais envie d’être Garp, sa mère, sa femme, ses enfants ; je vivais par procuration sa première nuit d’amour, sa victoire sur le chien Bonkers et la famille Percy aux cheveux blonds ; et vous voyez, en écrivant ces lignes, je retrouve en moi les émotions convoquées par cette lecture, pas seulement comme des scènes, mais comme des gammes émotionnelles que j’applique sans cesse à ma vie. Je me méfie des familles parfaites, des chiens méchants, des femmes silencieuses – même si j’ai très peu connu des unes et des autres, au fond. Bref, le monde selon Garp m’a fourni une palette d’émotions qui m’ont permis de lire et comprendre le monde, de considérer qu’un footballeur américain peut devenir une femme pleine de charme et que la disparition ou l’absence d’un père peuvent constituer à la fois une blessure et un tremplin. Bref, je dois tout non pas à John Irving mais aux livres qui m’ont appris le monde ; d’un côté comme de l’autre de l’objet livre, je suis et je reste un lecteur du monde.

Nous arrivons ainsi au bout de votre patience et surtout de cette conférence ; elle avait pour titre quelque chose entre « De l’autofiction à la fiction de soi, rassembler ses morceaux », « L’impact politique de la littérature jeunesse » et « Qu’est-ce que l’auteur met-il de lui dans ses livres et si oui pourquoi. » Je me rends compte non sans une certaine fierté que je n’ai répondu à aucune de ces questions, et que si je vous ai appris quelque chose ou donné matière à réflexion, c’est de manière purement fortuite et indépendante de ma volonté.
Oui, on met des morceaux de soi dans des livres, qu’on les écrive, qu’on les lise ou qu’on les utilise de quelque autre façon que ce soit. Et, oui, la littérature a un impact politique, sur la jeunesse comme sur l’âge mûr ;  elle est peut-être une des rares voies qui nous permet de changer de point de vue, de comprendre le monde au lieu de le juger au travers de nos filtres permanents. Quand on m’assène une réponse, quand on m’impose une vision, je me raidis, je m’arc-boute sur mes convictions ; un livre au contraire n’est qu’une question, une question non pas que l’auteur me pose, ni que je  me pose, mais une question qui se pose d’elle-même à nos sens, nos consciences, nos émotions.
En posant comme problématique la question « pourquoi », je me suis condamné sans doute à répondre pour finir « parce que », ou encore « allez savoir ».  Je pensais également conclure par une invitation à boire un coup, ou par une chanson d’Aznavour, mais on me le déconseille dans l’oreillette.
C’est donc sans autre forme de procès que je termine cette conférence, ma toute première, donnée en ce jour sur l’île de la Réunion qui devrait s’en remettre ; et je vous encourage donc à lire, écrire, sentir, explorer la richesse de vos émotions.
Et je voudrais remercier, surtout, toute l’équipe du salon du livre jeunesse de l’océan indien, qui m’a non seulement invité ici et fait découvrir l’île, mais s’occupe chaque jour de notre bien-être d’auteurs, de lecteurs et d’êtres humains ; merci pour ce petit morceau de bonheur en plein cœur de l’océan – Muriel, Marie, Coco, Patrick, toutes et tous les autres, bénévoles, libraires, chauffeurs, merci du fond du cœur. Et pour vous prouver ma reconnaissance, j’ai le regret de vous annoncer que je vais vraiment vous chanter du Aznavour.

Je n’aurais jamais cru qu’on se retrouverait le hasard est curieux il provoque les choses…



Et pour conclure : Clémentine m'avait raconté n'importe quoi, 36000 signes, ça fait 36 minutes et des bananes, parce que 1000 signes = 1 minute en lecture à voix haute. Hop.

21 commentaires:

Anonymous a dit…

Bonjour les amis, je me considère comme une femme avec un cœur bon et attentionné de profession je suis comptable. Je suis mariée depuis plus de 8 ans avec deux enfants. Ma relation avec Peter, mon mari au début, était douce, romantique et plus tard elle s'est transformée en cauchemar, parce que mon mari me trompait et cherchait un moyen d'obtenir un divorce rapide. nous avons rompu il y a trois mois et je l'ai supplié de rentrer chez lui mais sans progrès. J'aimais tellement mon mari et je ne veux pas le perdre au profit d'une autre dame, je n'aurais rien pu faire pour lui faire du mal ou lui faire du mal ... Je voulais juste qu'il rentre à la maison pour m'aimer pour toujours. J'ai expliqué ma situation à un ami au travail. Mon ami LUISA m'a conseillé de contacter à la place l'aide d'un lanceur de sorts d'amour appelé Dr AJAYI de la nation africaine avec un grand pouvoir qui lui a été donné par ses ancêtres, qu'il a un puissant charme de cadeaux pour ramener l'amour et la confiance dans tout mariage brisé ou relation brisée, j'ai cru et j'ai essayé et cela a fonctionné pour moi, j'envoie un e-mail au Dr AJAYI via son contact de messagerie personnel (drajayi1990@gmail.com) ou son numéro Whatsapp +2347084887094 .. Après que quelques municipalités aient répondu à mon courrier , Le Dr Ajayi m'a dit qu'il pouvait m'aider à ramener mon ex-amour avec une partie de mon amour immédiat, j'étais très heureux de trouver cet homme pour m'aider, j'ai suivi attentivement toutes ses instructions, étape par étape. des prières et des incantations que je me faisais chez moi avec des bougies allumées la nuit. DR AJAYI m'a dit de tout faire à la maison pendant la nuit. J'ai tout fait comme indiqué. il a commencé à fonctionner pour moi parce que quelques heures plus tard, j'ai reçu un appel de mon mari. J'ai été tellement surpris et choqué qu'il a cessé de m'appeler ou de m'envoyer des SMS pendant 3 mois. Maintenant, j'exécute immédiatement une prière d'amour avec mon mari. Peter est rentré à la maison pour m'excuser. Je suis tellement heureuse que cette histoire d'amour ait eu un effet positif sur mon mari en deux jours à son retour à la maison. En ce moment, mon mari et moi sommes plus heureux que jamais. Je tiens à remercier Dr.AJAYI, grand homme, pour ses talents exceptionnels. Au début, j'avais peur du doute, mais je l'essaye et ça marche pour mon bien. Je recommande sincèrement Dr.AJAYI à tous ceux qui cherchent à rétablir une relation amoureuse perdue ou un sort d'amour à la recherche du véritable partenaire amoureux.

ANDRAINO ADAMS a dit…

Bons articles, avez-vous entendu parler de LFDS (Le_Meridian Funding Service, Email: lfdsloans@outlook.com - Contact WhatsApp: +1-9893943740--lfdsloans@lemeridianfds.com) est en tant que service de financement USA / UK ils m'accordent un prêt de 95,000.00 $ pour lancer mon entreprise et je les paie annuellement depuis deux ans maintenant et il me reste 2 ans, même si j'aime travailler avec eux car ce sont de véritables prêteurs qui peuvent vous accorder tout type de prêt.

Anonymous a dit…

MON MARI SERA TOUJOURS À MOI .... !!!!
Comment j'ai retrouvé mon mari divorcé avec l'aide du sort d'amour du Dr ODION ... Je m'appelle Lilibeth Hernandez. Quand j'ai lu un témoignage en ligne sur la façon dont le Dr ODION, le grand et le plus puissant lanceur de sorts, aide à ramener le mari du divorce EX LOVER. Je me demandais comment cela pouvait être vrai, parce que beaucoup m'ont échoué dans le passé sans aucun résultat de leur part. Je laisse juste passer le message et je passe sur le forum. À mon avis encore une fois, une personne a posté et dit lanceur de sorts testé et fiable. Après avoir lu le courrier, c'était de ce même homme, le Dr ODION, dont elle parlait. Je n'ai donc pas d'autre choix que de vraiment vérifier comment il travaille. J'étais totalement dévasté lorsque mon mari bien-aimé m'a quitté. C'était comme si mon monde entier disparaissait dans le chagrin et la douleur. Je sais que ça semble bizarre mais de tous les lanceurs de sorts que j'ai contactés, il était le seul à me donner cette impression d'être si vrai et si confiant. Plus que ses paroles, il a ramené mon mari et il a réalisé tous mes souhaits. Il est maintenant fidèle, fait attention à moi, il m'offre des fleurs tous les dimanches, et nous sortons souvent au cinéma et au restaurant. mon mari est venu me voir et s'est excusé pour les torts qu'il a commis et a promis de ne plus jamais recommencer. Depuis lors, tout est revenu à la normale. Ma famille et moi vivons à nouveau heureux ensemble. Je serai éternellement reconnaissant d'avoir transformé ma vie de l'enfer au paradis! je crois que qui a besoin d'aide devrait lui demander de l'aide. Que Dieu continue de vous utiliser pour sauver une relation brisée. Pour tous ceux qui ont des problèmes conjugaux, des problèmes de divorce, des amants perdus ou des problèmes liés aux relations, vous pouvez le contacter (drodion60@yandex.com) le lanceur de sorts ultime via l'adresse e-mail: ou Whatsapp sur son numéro de téléphone mobile +2349060503921

Anonymous a dit…

MON MARI SERA TOUJOURS À MOI .... !!!!
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Anonymous a dit…

J'ai 32 ans Père de deux enfants. C'est certainement un témoignage choquant et authentique que j'ai jamais vu .. J'ai visité un forum ici sur Internet après avoir eu une dispute avec ma femme et mon mariage de 7 ans a été rompu et j'étais totalement inconsolable et sans espoir parce que je J'ai essayé par tous les moyens de récupérer ma femme après avoir beaucoup plaidé et fait tout son possible pour qu'elle revienne, mais rien n'a fonctionné et j'ai parfois pensé au suicide .... J'ai vu un merveilleux témoignage de cette puissante et grande le lanceur de sorts appelé Dr ODION sur le forum. Aucune âme n'aurait pu m'influencer sur les sorts magiques, jusqu'à ce que le Dr ODION le fasse pour moi et rétablisse mon mariage et ramène mon conjoint dans les mêmes 24 heures tout comme je l'ai lu sur Internet ... j'étais vraiment étonné et choqué quand ma femme est venue chez moi e et agenouillez-vous pour implorer le pardon, pour que je l'accepte. Je suis vraiment à court d'expressions et je ne sais pas combien exprimer ma gratitude. a fait son travail comme il m'a garanti en 24 heures et cela m'a donné un résultat optimiste et j'ai pu récupérer ma femme. En ce moment, ma femme est tombée amoureuse de moi et de mes enfants comme jamais auparavant. Ce sort n'est pas un lavage de cerveau mais m'a ouvert les yeux pour voir combien je l'aimais et la voulais, je ne sais vraiment pas comment être reconnaissant d'avoir apporté le bonheur dans ma vie et ma famille, et maintenant je suis un homme joyeux encore une fois. Vous pouvez aussi récupérer votre conjoint Contactez DR ODION maintenant ... (drodion60@yandex.com) ou vous pouvez également le WhatsApp sur +2349060503921.

Emily Phelan a dit…

Voici mon témoignage sur le merveilleux travail que le Dr Oniha a fait pour moi. Mon mari m'a abandonné ainsi que les enfants et est allé rester avec une autre femme qu'il venait de rencontrer. Et la femme l'a épelé pour qu'il n'ait jamais rien à voir avec moi et mes enfants pour ça, mon auto et les enfants ont souffert et ça a été un combat difficile, mais je décide de faire tous les moyens pour faire sûr que ma famille se rassemble comme d'habitude, alors je suis allé en ligne là-bas, j'ai vu tellement de bonnes discussions sur ce lanceur de sorts appelé Dr Oniha sur son site Web. J'ai donc dû le contacter et lui expliquer mon problème et en seulement 48 heures comme il l'a promis, mon mari est rentré à la maison et son comportement était redevenu celui avec lequel je me suis marié. Je ne peux pas remercier assez ce lanceur de sorts pour ce qu'il a fait pour moi, je suis tellement reconnaissant et je n'arrêterai jamais de publier son nom sur Internet pour le bon travail qu'il a fait pour moi. Encore une fois, je suis reconnaissant au Dr Oniha pour votre excellent travail ''. Vous pouvez également résoudre vos problèmes avec l'aide du Dr Oniha. le contacter par e-mail
onihaspelltemple@gmail.com
Numéro Whatsapp +15056336879.
Site Web www.onihaspelltemple.com

Achima Abelard a dit…

Nous tenons à souligner le service exceptionnel que nous avons reçu pendant tout le processus de refinancement. Le professionnalisme de M. Lee et sa connaissance de la société de prêt étaient impressionnants et vraiment appréciés. M. Lee est un agent de crédit fiable. Dans le passé, nous avons eu de l'expérience avec plusieurs autres banques et avons trouvé le processus frustrant et fastidieux. M. Lee a fait des pieds et des mains pour s'assurer que tous nos besoins étaient satisfaits et que tout était géré de manière approfondie et efficace. Nous l'avons recommandé et continuerons de le recommander à l'avenir. »M. Lee Contact Email / Whatsapp 247officedept@gmail.com+1-989-394-3740

Anonyme a dit…

Bonjour à tous, je m'appelle Fumo Sadiku vivant à Malindi City au Kenya.Je veux en dire un peu plus sur un homme au bon cœur appelé Benjamin Breil Lee travaillant avec le service de financement en tant qu'agent de crédit, M. Benjamin Breil Lee m'a aidé à obtenir un prêt de 37.115.225.00 Shillings sur mon temps d'essayer d'essayer de me remettre sur pied pour élever mon entreprise, je sais qu'il y a certains d'entre vous ici qui ont des difficultés financières pour parler à M. Benjamin sur l'application + 1-989-394-3740 Ou aussi avec son e-mail personnel sur 247officedept@gmail.com Je suis si heureux de ce qu'il a fait pour moi et pour son comptable bancaire ainsi que comptable Hernandez Lucas Merci beaucoup pour votre travail bien fait.

Unknown a dit…

Je suis très reconnaissante au Dr Ilekhojie d'avoir amené mon mari qui m'a quitté pour une autre femme, à ce moment-là, mon mari m'a quitté. Je pensais que j'avais tout perdu jusqu'à ce qu'un de mes amis me donne le Dr me présente le Dr Ilekhojie. Je lui ai envoyé un message et lui ai dit la douleur que je vivais alors il m'a dit que tout irait bien que si j'avais laa foi et que je croyais en lui, le sortilège fonctionnerait sûrement pour moi et mon mari se réconcilierait avec moi sans moi rien faire ici, tout a été fait en moins de 48 heures et mon mari est rentré à la maison en implorant mon pardon. Je suis si heureux et reconnaissant envers le Dr Ilekhojie parce que j'ai été trompé par plus de 7 personnes qui ont promis d'aider, mais seul le Dr Ilekhojie a tenu parole. Vous pouvez lui parler de vos problèmes sur Whatsapp ou le joindre au +2348147400259

Erlend Hildur a dit…

Je suis si heureux aujourd'hui parce que Dieu l'a fait pour moi après avoir traversé des moments difficiles avec d'autres prêteurs et rien ne fonctionne, j'étais sur le point de perdre ma foi et mon espoir, mais je dois toujours rester fort et poursuivre ce que je recherche. je suis heureux aujourd'hui parce que Dieu m'a dirigé vers la meilleure société de prêt et je n'ai rien regretté après les avoir contactés et mon désir du cœur a été exaucé et j'ai reçu le montant que j'ai demandé (300 000,00 USD), l'argent a été versé mon compte après deux semaines de discussion avec l'entreprise et ils ne m'ont pas stressé ni donné de maux de tête pour obtenir ce prêt d'eux, d'autres membres de ma famille et des amis que je leur ai adressés ont tous obtenu leur prêt aussi, je t'aimerais pour contacter pedroloanss@gmail.com/whatsapp +1-8632310632. et obtenez votre prêt rapidement et c'est sûr et rapide, vous qui avez perdu espoir, la foi et tout ce que vous avez juste au nom de l'obtention d'un prêt et rien ne marche, pariez-moi si vous essayez cet homme appelé pedro jerome, vous ne regrettez jamais rien et votre demande de prêt sera approuvée et elle sera versée directement sur votre compte bancaire, alors dépêchez-vous maintenant et contactez une réponse rapide sur WhatsApp +1-8632310632. demandez n'importe quel type de prêt, et il vous sera accordé. je te souhaite le meilleur

Anonymous a dit…

Mon mari et moi sommes mariés depuis environ huit ans maintenant. Nous étions mariés avec deux enfants, un garçon et une fille. il y a cinq mois, j'ai commencé à remarquer un comportement étrange de sa part et quelques semaines plus tard, j'ai découvert que mon mari voyait quelqu'un. Il a commencé à rentrer tard du travail, il ne se soucie plus guère de moi ou des enfants. Parfois, il sort et ne rentre même pas à la maison pendant environ trois à six jours. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour rectifier ce problème mais en vain. Je suis devenu très inquiet et j'avais besoin d'aide. Un jour, alors que je naviguais sur Internet, je suis tombé sur un site Web qui suggérait que DR WALE pouvait aider à résoudre les problèmes conjugaux, à rétablir les relations brisées, etc. Donc, j'ai senti que je devais le contacter après l'avoir contacté, je lui ai dit les problèmes auxquels je faisais face dans mon mariage, il m'a dit qu'il lancerait un sort pour moi. ce qu'il a bien fait pour moi. Quelques semaines plus tard, mon mari est venu me voir et s'est excusé pour les torts qu'il avait commis et a promis de ne plus jamais recommencer. Depuis, tout est revenu à la normale. Ma famille et moi vivons à nouveau heureux ensemble.. Tout cela grâce au DR WALE. Si vous avez besoin d'un lanceur de sorts capable de lancer un sort qui fonctionne vraiment, je vous suggère de le contacter. Il ne vous décevra pas. C'est son WhatsApp/Viber : +2347054019402 ou E-mail : drwalespellhome@gmail.com

Anonymous a dit…

Je tiens à dire un très grand merci au DR WALE pour le travail merveilleux qu'il a fait pour moi en m'aidant à sauver mon mariage, mon mari a demandé une lettre de divorce à cause du petit malentendu que nous avons eu au cours des derniers mois, et je n'ai jamais Je voulais ça parce que j'aime tellement mon mari et que tout notre investissement était une entreprise commune et je ne veux pas être loin de ma famille et de mes deux adorables enfants. Mon ami m'a parlé du DR WALE et de la façon dont il l'a également aidée à résoudre ses problèmes conjugaux. J'ai donc dû le contacter car je veux empêcher mon mari de remplir la lettre de divorce et je veux garder ma famille unie et après l'avoir contacté, je on m'a dit ce que je devais faire et quand j'allais commencer à voir le résultat, j'ai fait comme le DR WALE m'a demandé et après quelques jours, mon mari m'a appelé et a commencé à demander mon pardon et c'était comme un rêve pour moi et nous vivent à nouveau heureux ensemble grâce au DR WALE. Contactez-le aujourd'hui pour une aide conjugale via le numéro WhatsApp/Viber : +2347054019402 ou par e-mail : drwalespellhome@gmail.com

Anonymous a dit…

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Anonymous a dit…

Comment récupérer son ex amant même si cela semble impossible.
Après que mon petit ami de trois ans a rompu avec moi, je pouvais à peine parler sans pleurer. Je me sentais pris au dépourvu et je ne savais pas quoi faire et j'étais dévasté. Le plus douloureux, c'est que j'étais enceinte de lui. Je voulais qu'il revienne. J'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour le ramener mais tout était en vain, je le voulais tellement à cause de l'amour que j'avais pour lui, je l'ai supplié de tout, j'ai fait des promesses mais il a refusé. J'ai expliqué mon problème à ma sœur et elle m'a suggéré de contacter plutôt un lanceur de sorts qui pourrait m'aider à lancer un sort pour le ramener, je n'avais pas d'autre choix que de lui donner une piste. J'ai envoyé un message au lanceur de sorts appelé DR WALE, et il m'a assuré qu'il n'y avait pas de problème et que tout ira bien, et il m'a dit ce qu'il fallait faire et je fournis les choses nécessaires. Il a jeté le sort et étonnamment quelques semaines plus tard, mon petit ami m'a appelé. C'était tellement surprenant, j'ai répondu à l'appel et tout ce qu'il a dit, c'est qu'il était tellement désolé pour tout ce qui s'était passé. Il voulait que nous nous remettions ensemble. Il a aussi dit qu'il m'aimait tellement. J'étais si heureuse et je suis allée vers lui, c'est ainsi que nous avons recommencé à vivre heureux ensemble. merci au DR WALE. si vous êtes ici et que votre amoureux vous refuse, ou si votre petit ami a déménagé avec une autre fille, ne pleurez plus, contactez DR WALE pour obtenir de l'aide maintenant. Voici son contact.
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Anonymous a dit…

Mon mari a quitté la maison pour vivre avec une autre femme qu'il a rencontrée au travail et il m'a envoyé des papiers de divorce. Je ne voulais pas divorcer parce que j'aime beaucoup mon mari et je ne veux pas que ma famille se sépare. Je soupçonnais que la femme avait utilisé un sort pour attacher mon mari afin qu'il ne puisse pas retourner dans sa famille. Je cherchais des conseils pour reconquérir mon mari et je suis tombé sur un commentaire qui dit que le DR WALE l'a aidée à récupérer son mari après plusieurs mois de rupture et j'ai pris le numéro WhatsApp du DR WALE qui était présent sur le commentaire et WhatsApp +2347054019402 à propos de mon problème et il m'a répondu et m'a aidé à récupérer mon mari dans les deux jours et en ce moment mon mari est de retour avec moi et il est encore plus aimant qu'avant. Vous pouvez également contacter DR WALE pour obtenir de l'aide sur son WhatsApp / Viber: +2347054019402 ou par e-mail: drwalespellhome@gmail.com DR WALE est la bonne personne à contacter au sujet de vos problèmes relationnels ou conjugaux et il vous aidera à récupérer votre ex et je suis très heureux de témoigner de son bon travail

Anonymous a dit…

Il est le meilleur lanceur de sorts en ligne et son résultat est garanti à 100 %. Mon mari a rompu avec moi après 9 ans de relation. C'est parti d'un petit malentendu après lequel il m'a dit que ce serait bien de faire une pause, qui je pense s'est transformée en rupture. Il ne me cherche plus, il a bloqué mon numéro et les gens ont dit qu'ils l'avaient vu avec une autre femme, cela m'a fait monter les larmes aux yeux car nous sommes sur le point de nous marier, j'ai cherché de l'aide jusqu'à ce que je tombe sur cet homme spirituel appelé Dr Ibinoba, qui J'ai aidé de nombreuses personnes ayant des problèmes relationnels, je lui ai parlé de ma situation et il m'a décrit le processus pour me remettre avec mon amant, j'ai suivi ses instructions et aujourd'hui je suis heureuse car mon homme est revenu après 5 mois de rupture et nous sommes mariés heureux maintenant. Si vous avez besoin de l'aide d'un lanceur de sorts pour tout type de problème relationnel, contactez le Dr Ibinoba pour une solution durable. WhatsApp : +2348085240869, e-mail : dromionoba12@gmail.com

Anonymous a dit…

Bonjour à tous, je veux partager l'expérience que j'ai avec un lanceur de sorts appelé DR WALE, c'est un homme très puissant béni par son père pour aider les personnes ayant différents problèmes de vie, je traversais la pire phase de ma vie parce que mon mari m'a dit qu'il voulait divorcer de nulle part, je lui ai demandé où je me suis trompé mais il ne m'a donné aucune réponse à la place, il a quitté la maison c'était vraiment bizarre alors je cherche de l'aide c'est quand j'ai rencontré DR WALE le lanceur de sorts en ligne, je lui ai expliqué mon état après quelques consultations, j'ai découvert que mon mari était avec sa secrétaire au travail et qu'il était sous son charme, le grand lanceur de sorts m'a dit ce qu'il fallait faire et j'ai suivi ses instructions. Aujourd'hui, je suis une femme fière parce que mon mari est à la maison avec moi et nous attendons notre deuxième enfant grâce à DR WALE le lanceur de sorts, si vous avez besoin de l'aide d'un lanceur de sorts pour tout type de problème, DR WALE est le droit personne pour un résultat parfait et fiable. Contactez son WhatsApp/Viber : +2347054019402 ou Email : drwalespellhome@gmail.com

Anonymous a dit…

J'ai été anéanti quand mon amant de trois ans est parti pour être avec une autre femme. J'ai pleuré et sangloté tous les jours, jusqu'à ce que ça devienne si grave que j'ai demandé de l'aide sur Internet. c'est ainsi que je suis tombé sur de bonnes choses que DR WALE a faites pour beaucoup de gens. DR WALE Vous étiez différent de tous les autres - vous êtes le diamant brut. Merci du plus profond de mon âme ! Je suis extrêmement heureux maintenant. J'espère que Dieu vous bénisse autant qu'il m'a béni. Vous pouvez contacter le DR WALE pour tout type d'aide car il est là pour vous aider. contactez-le via WhatsApp/Viber : +2347054019402 OU par e-mail : drwalespellhome@gmail.com

Anonymous a dit…

Je veux témoigner du grand et puissant lanceur de sorts nommé DR WALE qui a ramené mon ex qui m'a quitté et s'est fiancé à une autre fille, nous étions heureux ensemble quand tout d'un coup, il change juste, il m'appelait tous les matins et la nuit avant d'aller se coucher mais tout cela s'est arrêté sans raison valable. chaque fois que je l'appelle, il me crie dessus et me dit qu'il ne veut plus rien avoir à faire avec moi j'étais tellement triste et confus que je ne savais pas quoi faire alors je suis allé en ligne pour chercher comment récupérer mon ex puis j'ai trouvé un article où quelqu'un parlait de la façon dont le grand et puissant DR WALE l'a aidée et elle a laissé son numéro WhatsApp +2347054019402 je l'ai pris et l'ai contacté. je lui ai dit mon problème, il a seulement souri et m'a dit de me détendre tout ira bien, j'ai fait tout ce qu'il m'a demandé de faire, et il m'a assuré que d'ici quelques semaines mon ex serait de retour, à ma plus grande surprise trois jours plus tard mon copain est venu retour s'agenouillant et me suppliant de l'accepter maintenant nous sommes si heureux ensemble. DR WALE peut également vous aider à le contacter sur WhatsApp/Viber : +2347054019402 OU drwalespellhome@gmail.com

Anonymous a dit…

Je joue à la loterie depuis que j'ai vingt-cinq ans et maintenant j'en ai trente-sept, ce qui signifie que je joue à la loterie depuis soixante-deux ans maintenant. Le plus gros montant que j'ai jamais gagné dans ma vie était de 1 500 dollars. Mais un jour, mon histoire se transforme en histoire après avoir trouvé le nom de cet homme sur Internet, selon lequel il est le meilleur quand il s'agit de gagner à la loterie. Cet homme est un DR WALE très fort qui donne les numéros gagnants de la loterie qui ne peuvent jamais échouer. Après toutes mes années de travail et de lutte pour gagner à la loterie, j'ai finalement gagné (17 000 000 $) DR WALE est le nom, son WhatsApp/Viber est : +2347054019402 ou EMAIL : drwalespellhome@gmail.com DR WALE peut également vous aider à résoudre vos problèmes de mariage.