28.1.18

1151 - Plus que quelques jours avant la clôture de l'autorisation officielle de voeux

Couverture de travail du titre provisoire
... du coup, bin, dimanche matin, potron-minet et tout ce genre de choses, me voilà ici.

Ça faisait longtemps, hein ? Pfffou, faudrait que je fasse les toiles d'araignées, ça commence à sentir le renfermé.

Néanmoins.

J'aimerais te la souhaiter... paire. C'est con mais, mon cerveau de natif de 72 et toussatoussa, une année paire, c'est toujours un peu plus mieux, non ?
Sans doute pas.

Et pourtant.

Quant à imaginer que le fait d'envoyer dans le cosmos des pensées positives (et ceci en un temps réservé, avant une date fatidique) puisse améliorer en quoi que ce soit la qualité de ce que d'autres perçoivent comme le temps, c'est sans doute illusoire, voire ridicule.

N'empêche.

Qu'elle te soit douce, qu'elle te soit vive, qu'elle te soit surprenante, émouvante, pas trop répétitive, plaisante, sensuelle, agréable, ouverte et rempli de bonté pour les autres et pour toi. Et d'autres trucs qui comptent pour toi.

Sinon, j'avais très envie comme toujours de te lister les raisons qui m'ont tenu loin de ce clavier-ci ; te dire par exemple que oui, je viens de terminer un nouveau roman adulte, caché au bord de l'océan (il se déroule près de la Mer du Nord, mais j'ai eu peur d'y avoir trop nuit) ; que je me consacre désormais aux tomes 2 des Coeurs tordus et des Intraterrestres (je te mets pas de liens, si ?), parce qu'après tout, écrire pour les 8-12, c'est sympa aussi ; que je rêve de scénarios de court, de long et de bande dessinée (j'ai même commis un court, tiens, je reviendrai sous peu te poster une adresse si ça te dit d'y jeter un oeil*) ; que 2018 verra sortir une nouvelle dans un collectif chez Thierry Magnier, un Je Bouquine sur le rap - avec BO assurée par les enfants ! -, l'édition poche de La 2 CV verte, et donc, possiblement, d'autres nouveautés en adulte et jeunesse ; qu'il y aura également quelques travaux d'écriture collective, avec des classes et sans doute des vélos gersois.

Et aussi que j'ai consacré les premiers jours de l'année à apprendre à dire non à mes chers copains du spectacle de Pas Plus Haut que le Bord - et que, oui, quand il y a navire, il y a possibilité de découvrir l'Amérique autant que de heurter un iceberg, et que quand tu quittes ledit navire, tu as tôt fait d'être traité de rat, mais que voilà, j'ai exercé mon droit à ne plus consentir, et malgré les tensions je me suis senti libre ; que je (re)découvre la beauté des sentiers peu fréquentés, des balades solitaire en bord de plage, des projets qu'on croyait enterrés. Bref, ça commence bien - d'autant plus que Le bonheur est un déchet toxique a reçu hier (pour les 19 ans de mon Anton, d'ailleurs) le prix ado du salon de Saint-Orens, à côté de chez moi, et que c'est mon premier vrai prix en direct sur salon et tu sais quoi ? Même pas je boude mon plaisir.

Bref, entre ça et l'abandon de NNDL, je trouve qu'elle ne commence pas si mal que ça, cette année majeure. Et te renouvelle donc mes souhaits et voeux et tendresses,

Sinon, toi, ça va ?



* Tiens, sitodi et toussa,