Décennale
Et c'est là, en fouillant, que je m'en rends compte : j'ai raté cette année les dix ans de ce blog. Si, si - il avait commencé le 24/10/06, par un post interminable qui parlait de liste des courses.
Malgré les dix pages de traduction qui m'attendent ce matin avant les vacances, je me promène un peu sur ce moi d'avant, celui qui préparait le moi d'aujourd'hui. Le mépriserait un peu, peut-être, pour certaines compromissions. Envierait la presque stabilité qui. Se demanderait ce que sont devenus quelques-uns des amis. Aimerait toujours autant, toujours pareil, toujours foutraque, son Anton et son Zadig.
Au fil des posts, je trouve cette phrase, au début,
Je suis en grande convalescence des sentiments.
Ca fait dix ans que j'apprends à écrire. Au moins, maintenant, je fais plus court.
23.12.16
22.12.16
1135 - Rafal de Nadal, 5 (ça va finir par faire un calembour pourri, oui)
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Je sais pas toi, mais je ne lis jamais les trucs en petits caractères. Bref, te voilà informé par l'UE et tout ce genre de choses.
Sinon, dans les choses bien, je réponds aux questions de Brice en citant ce blog.
C'est dire si.
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Sinon, dans les choses bien, je réponds aux questions de Brice en citant ce blog.
C'est dire si.
21.12.16
1134 - Rafales de, 4
La troupe à l’œuvre
Hier soir, en sortant de l'Autruche, on se demandait comme chaque fois si ça faisait sept, huit ou dix ans qu'on se connaissait, qu'on faisait les clowns ensemble dans les bars une fois tous les quinze jours ; on s'est dit qu'on était vieux - on ne titubait même pas dans la rue.
Moins besoin de cacher les battements du coeur sous les litres de bière ? Un peu d'expérience, à force, qui nous permet de filer droit en évitant les écueils ? Bref, une sacrée bande de, qui fonctionne et grandit depuis un bout de temps.
Pour le côté égo, tu m'y verras aux alentours de la 50e, avec un personnage que j'aime de plus en plus - sponsorisé, côté vestimentaire, par mes immenses Anton et Zadig.
Hier soir, en sortant de l'Autruche, on se demandait comme chaque fois si ça faisait sept, huit ou dix ans qu'on se connaissait, qu'on faisait les clowns ensemble dans les bars une fois tous les quinze jours ; on s'est dit qu'on était vieux - on ne titubait même pas dans la rue.
Moins besoin de cacher les battements du coeur sous les litres de bière ? Un peu d'expérience, à force, qui nous permet de filer droit en évitant les écueils ? Bref, une sacrée bande de, qui fonctionne et grandit depuis un bout de temps.
Pour le côté égo, tu m'y verras aux alentours de la 50e, avec un personnage que j'aime de plus en plus - sponsorisé, côté vestimentaire, par mes immenses Anton et Zadig.
19.12.16
1133 : Rafales de Noël, 3 - photos de la lumière
Triple distillation : La 2CV au crible de Judith Vanistendael et Pierre Dumas, du restaurant La Maison (ph.MA Dubreuil) |
Il y a eu, entre toutes les rencontres, ce moment au festival des Littératures de Cognac, avec Pierre et Judith - une autre façon de raconter l'histoire de Marion, du petit et de la 2CV verte (j'attends encore de goûter la recette concoctée par Pierre). D'ici là, voilà comment Judith a vu Marion.
1132 - Rafales de Noël, 2 : une idée-cadeau
Les à-côtés de l'apocalypse
Trop habitué à Walking dead, tu crois encore naïvement que les survivants de la fin du monde passeront leur temps à lutter, à se battre, à se planter dans le crâne des battes de base-ball munies de barbelés. Tu crois encore que des hommes justes, droits, virils et taciturnes se chargeront d'organiser la survie de groupes aux aspects de famille bourgeoise.
Mais non, bien évidemment. Les hommes et les femmes feront du théâtre. Ils tenteront de recréer du lien entre les poches lointaines d'humanité.
Ils joueront du Shakespeare entre des avions immobiles.
C'est ce que raconte le magnifique Station Eleven d'Emily St John Mandel, canadienne au nom à rallonge et à l'écriture d'une brillance absolue.
Alors bien sûr il y aura des réminiscences de ce passé mythique - l'époque des emails, de l'électricité, l'époque où un acteur nommé Arthur Leander fascinait l'Amérique par ses frasques ; et les derniers soubresauts de cette ère aussi morte que celle des dinosaures agiteront encore l'étrange printemps de cette civilisation balbutiante.
Mais tu liras le passage du temps, ses soubresauts dans le rythme changeant du récit ; tu liras les à-côtés de l'aventure. Les petits riens, les regrets, les accrochages idiots entre les membres d'une troupe qui s'adorent et se détestent à la fois. La façon dont chacun apprend à oublier ce qu'il fut. Bref, tu liras le futur de l'humanité - qui ressemble d'ailleurs à son passé, à son présent, dans des circonstances différentes.
Tu liras un roman superbe, d'une originalité et d'un souffle impressionnants, qui dans un monde de plus en plus marqué par le retour à la brutale bêtise rappelle que la beauté, la poésie et l'intelligence finissent toujours par trouver leur chemin, comme des mauvaises herbes qui fissurent l'asphalte et le béton usés.
Trop habitué à Walking dead, tu crois encore naïvement que les survivants de la fin du monde passeront leur temps à lutter, à se battre, à se planter dans le crâne des battes de base-ball munies de barbelés. Tu crois encore que des hommes justes, droits, virils et taciturnes se chargeront d'organiser la survie de groupes aux aspects de famille bourgeoise.
Mais non, bien évidemment. Les hommes et les femmes feront du théâtre. Ils tenteront de recréer du lien entre les poches lointaines d'humanité.
Ils joueront du Shakespeare entre des avions immobiles.
C'est ce que raconte le magnifique Station Eleven d'Emily St John Mandel, canadienne au nom à rallonge et à l'écriture d'une brillance absolue.
Alors bien sûr il y aura des réminiscences de ce passé mythique - l'époque des emails, de l'électricité, l'époque où un acteur nommé Arthur Leander fascinait l'Amérique par ses frasques ; et les derniers soubresauts de cette ère aussi morte que celle des dinosaures agiteront encore l'étrange printemps de cette civilisation balbutiante.
Mais tu liras le passage du temps, ses soubresauts dans le rythme changeant du récit ; tu liras les à-côtés de l'aventure. Les petits riens, les regrets, les accrochages idiots entre les membres d'une troupe qui s'adorent et se détestent à la fois. La façon dont chacun apprend à oublier ce qu'il fut. Bref, tu liras le futur de l'humanité - qui ressemble d'ailleurs à son passé, à son présent, dans des circonstances différentes.
Tu liras un roman superbe, d'une originalité et d'un souffle impressionnants, qui dans un monde de plus en plus marqué par le retour à la brutale bêtise rappelle que la beauté, la poésie et l'intelligence finissent toujours par trouver leur chemin, comme des mauvaises herbes qui fissurent l'asphalte et le béton usés.
1131 - Rafales de Noël, 1
Lettre de relance pour une créance (modèle déposé)
je n'ai toujours pas vu
passer le règlement
de la facture qui.
Oh, cadeaux, espoirs et fête
Reflet lointain de l'étoile
dans l'oeil de l'auteur
affamé
des,
Manu
(envoyé ce jour à la bibliothèque de..., que j'adore)
Coucou,
Noël approche etje n'ai toujours pas vu
passer le règlement
de la facture qui.
Oh, cadeaux, espoirs et fête
Reflet lointain de l'étoile
dans l'oeil de l'auteur
affamé
des,
Manu
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