7.5.13

1038. Manifeste pour un printemps du monde

Excuses publiques
1. Politique du pire


Et des fois je me disais, mais sur quoi on serait tous d'accord ?

Non, parce que le plus, on sait : on voudrait tous je suppose plus de vie plus d'amour plus d'espace plus d'aventure plus de douceur plus de vitalité. Plus de richesses, ça devient compliqué : on n'a pas forcément la même définition de.

Le printemps, ce serait de se souhaiter... quoi ? Moins de souffrance moins de violence moins d'inégalités ? Moins de gens différents de nous ? Voire. Les uns et les autres font partie de la réalité du monde ; vivre, alors - vivre plus - ce serait les accepter sans craindre qu'ils nous détruisent. Ou en acceptant cette possibilité.

J'ai encore beaucoup à apprendre, et la peur - je te parle bien sûr de l'angoisse existentielle, de l'apocalypsophobie - ne me quitte guère, et pourtant : le printemps, ça pourrait être de cesser de craindre ce que nos peurs amènent, de cesser de triompher de nos petits succès. Une poussée de sagesse, quoi.



2. C'est pas un peu fini, la philo ? On n'est pas au rugby ici.
(ce titre comme une bise à F., rugbyman épris de philosophie)

Donc, j'annonce : cette traduction pour les Lewiscarroliens épris de fins du monde, celle-ci pour les quêteurs de sens ; cette pièce-ci pour les fanas du cercle de famille (celui qui se resserre autour de notre cou - attention : le comédien a annoncé son intention d'emporter ce texte dans sa tombe) et celle-ci pour les dubitatifs du mariage pour tous (ou en tout cas ceux qui croient qu'il le serait pas - pour tous, justement).

3. C'est tout pour aujourd'hui

Les rêves ce matin
de mauvaises nouvelles
et
sourire du monde

- Papa va bien.




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