Femme qui danse avec son ombre |
Sommeil de plomb, goût lointain dans la bouche : traverse en ce moment une période qui me rappelle des moments déplaisants. Doutes, vanité des vanités et tout n'est que, je m'en foutisme et jogging (le vêtement, pas le sport) : on pourrait finir par croire que.
Alors quoi ? Je m'en remets à ce blog. Entretenir la forge, garder le fer au chaud ; se raccrocher aux branches de la même histoire, toujours.
Cette fois, beaucoup moins pour te toucher que pour conserver la foi - et le coulant - de l'écriture
(impression d'avoir tapé un gros mot)
2. Néanmoins
A la décharge de mon côté dépressif, il faut toutefois dire que je me plonge en ce moment dans la réécriture de Déjà que tout seul j'ai du mal à vivre ensemble, troisième recueil de nouvelles et dernier du cycle du trentenaire amoureux (pour cause de limite d'âge, évidemment). Une saison en enfer, ou pire, en D2.
On dira ce qu'on voudra, mais aller chercher les flammes de son petit bûcher personnel, même à des fins distanciées et littéraires, ça a tendance à vous roussir les poils de l'âme.
3. Cela dit
Ce fut samedi un très chouette salon , à taille humaine, avec des rencontres et des talents ; on y vit aussi l'immense JP Bibé dans la Fête à Fred (match retour en cette fin de semaine, au Chien Blanc de Toulouse, et cette fois, on veut du programmateur international venu au moins d'autres départements) ; et je m'aperçois avec horreur que je n'ai pas parlé de Bruxelles et des édittions Luce Wilquin, de Onlit qui nous poussa à acheter une liseuse numérique, puis une autre (la première, signée d'une enseigne au nom virginal, n'ayant pas convaincu), si bien que ma douce peut à présent lire des signes électroniques sur un écran supportable et que je sais pourquoi les DRM sont, tout de même, une grosse MRD ; je n'ai pas parlé des éditions DNSB qui, en plus d'accepter avec le sourire le retard prévu du manuscrit du prochain recueil de nouvelles, soutient l'enregistrement de notre CD de lectures musicales (et dès que quelqu'un trouve un meilleur titre, qu'il me prévienne) et envisage la publication de l'Image - oui, ce texticule érotique qu'avec un peu de chance tu reçois
quasiquotidiennement dans ta boîte mail. Et du coup, j'ai oublié de te parler des nouvelles de Lunatik, du roman d'Éloïse Lièvre - tout comme j'ai passé sous silence mon coup de coeur pour la douceur folk d'Uniform motion...
Une conclusion s'impose : plus je laisse traîner ce blog, moins j'avance. J'en tire les conclusions qui.
4. En guise d'essai
Néanmoins croire que la fin
ne sera qu'un passage
contre toute évidence, pour la beauté du sport,
parce que déjà, à plusieurs reprises, tu entrevis,
et malgré la raison, et malgré la science,
continuer à chercher
le souffle dans le vent.
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