Quietly dizzy |
Agacé, irritable, à vif, bizarre, déconcentré, déconcerté, malheureux : ah bin tiens oui, la privation subite de nicotine a des effets marqués sur le cerveau et sur le corps.
Me voilà tout déchiré, épars. Je suis l'homme heureux des derniers jours, le couloir de mon coeur ouvert vers elle ; je suis l'amoureux compulsif et torturé cherchant à m'enfuir de ma cage adorée.
Je suis la santé à reconquérir, et les cellules invasives du foie de mon père - la peur qui me réveille la nuit, mâchoires contractées, poitrine minuscule ; je suis le père hurlant, l'enfant qui doute et se tue à la tâche, certain d'échouer.
Je suis le Machiavel au coeur de pierre, je suis le rocher qui saigne dans mon coeur.
Pouf, pouf. Heureusement que, demain, je ne fume plus.
2. Radio killed the video porn star
Vous voulez tout savoir de moi, entendre ma voix de téléphone, mon accent fluctuant, mes hésitations, mes goûts musicaux, et tout sur ma vie, mon oeuvre, mon luth ? C'est possible, parfaitement ; il suffira de se brancher sur Le Café des Amis, la très sympathique émission de Pierre Lajunie sur RTF Limoges pour nous entendre faire connaissance pendant deux heures - un rythme inhabituel pour une émission, poussant donc à des réponses moins formatées et convenues que d'habitude (et à pas mal de "euh... comment c'était déjà... rah j'ai oublié" de ma part, mais que voulez-vous, ce sont les aléas de la parole libre). Je crois que ça ne s'écoute qu'en direct, sur 95.4 dans la région de, sur Internet pour les autres. Vous m'en direz des.
Tant que j'y suis, cette critique et celle-ci sur Le petit guide des... Vous devinerez facilement laquelle me fait le plus plaisir, et laquelle me fait sourire.
3. Vieilles semaines, nouvelles questions
Jamais simple de vivre avec une femme perspicace. "Sais-tu pourquoi", me demande-t-elle, "tout ce que tu fais est un exercice ?". Puis, plus tard, "Comment se fait-il que tu tombes systématiquement amoureux d'autres femmes ?".
J'hésite à lui répondre - être et faire se mélangent sans doute encore trop.
4. La blagouille du vendredi
Oui, parce que ça avait failli devenir une tradition, vous vous souvenez ? Seulement, la blague dont j'ai ri ces derniers mois n'est pas transcriptible (je n'ai pas trouvé les caractères "accent étranger" sous blogger). Donc... bin, les commentaires sont ouverts, vous pouvez toujours tenter le coup. S'il vous plaît - c'est pour le bien public de notre friday wear.
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