Pour te satisfaire, dernière et ultime lectrice perdue dans le Nord-Est (il y a donc encore des gens qui habitent ailleurs que dans le Sud-Ouest ? quelle étrange idée), je reprends ce clavier.
Oui, mais pour dire quoi ? Ma vie en ce moment est tout sauf fascinante : aucun éditeur ne m'appelle (coucou, DNSB, OSLE, mais non je ne parle pas de vous), le soleil a déserté notre village et la neige - ah non pas encore - et, surtout, surtout, je suis plongé dans un taf très fastidieux, conseillé par l'aimable Gomez :
ne
rien
faire.
RRrrrrahhahaha comment c'est dur de lutter contre mes tendances hyperactives... Mais je m'y efforce.
Ecrire ? Hors de question. Lire ? Bon, peut-être un peu - attention, au-delà de 300 pages par jour, c'est trop. Peindre ? A peine un ou deux trucs par jour, et encore ; quant à la musique, ça fait au moins trois nuits que je n'ai pas vu la queue d'un ukulélé.
Je m'oblige à glander. Faire quelques keumeus à vélo avec Anton et Zadig, pousser jusqu'au bourg pour le marché... mais jamais plus. Quelle horreur, on dirait des vacances !
Et non, je ne pense pas aux deux bouquins qu'on m'a commandé, ni à ce début de roman qui n'arrête pas de tourner dans ma tête, ni à la suite de
Sphinx, ce scénar-bédé-truc que j'aurai sans doute le plaisir de vous présenter à la rentrée.
Vacances, vous dis-je.
C'est du boulot.