6.10.13

1053. Une flopée de

1. Mécanisme

J'ai comme l'impression de commencer désormais chaque post par un truc genre "ah mais dis donc ça fait longtemps que". Ou alors, c'est que je me mensualise ? Que le flot se réduit, se canalise ?
Qu'importe. Coucou, tu vas bien ?

2. Parutions

Il est possible, quoique peu probable, que je ne possède pas ton adresse mail, et que par conséquent tu n'aies pas reçu la niouzletter (si, si clique ! tu la liras sur le blog de Place aux nouvelles, qui sont trop gentils de, et que je remercie au passage pour leur épatant travail, et que j'embrasse) qui récapitulait mes parutions de cet automne. Je dis "mes", parce que quand même, il y en a.

Après, évidemment, tu te sens un peu comme un gosse qui a fait trop de dessins et que plus personne ne regarde ; des fois même, tu culpabilises un peu - produire autant, c'est suspect, ce type-là, soit il a des nègres, soit il fait n'importe quoi.
Hé, ni l'un ni l'autre, d'abord. C'est peut-être que sous mes dehors désinvoltes, j'ai une capacité de travail phénoménale. Ou alors que j'ai trouvé un truc pour être si souvent dans le plaisir d'écrire et de créer que je n'ai pas l'impression de travailler.
Quoi qu'il en soit, c'est suspect.

Comme tu le vois, les choses ne changent pas vraiment à l'intérieur.
(Avoir peur de soi-même).

Passons toutefois à la bibliothèque.

3. Fantastique

"Le marché du livre jeunesse", me dit une éditrice, "et en particulier du fantastique, connaît en ce moment quelques embardées". Tiens, ça tombe bien.


Si tu ignores encore que c'est mon quatrième roman bilingue, qu'il existe en version allemande et espagnole, c'est que je suis nul en comm. Auquel cas, fais-moi signe par un commentaire en bas de cette page, ou par quelque autre moyen que tu voudras.

Oh, et puis si tu n'aimes ni les langues étrangères ni les vampires, tu peux toujours aller voir du côté des zombies et du premier tome d'une série que je traduis, et que mon Anton chéri adore,




4. Illustré

"Le numérique a du mal à se lancer, surtout au niveau des albums jeunesse", me dit une autre éditrice.
Re-tiens donc.

 


Pourtant, tu sais quoi ? Ca doit être joli sur une tablette. Et tiens, en plus du lien d'achat qui vient de passer, je te mets un lien vers un gros extrait sur gougueul.

5. Auditif

"Ce qui marche encore moins", continue une troisième éditrice, c'est les audiobooks. Reretiens.
Ca, je t'en ai déjà parlé depuis un bout de temps, mais ce livret-carte postale



existe aussi en version audiomusicale dans l'album 5 tentatives d'approche de l'infini - avec la douce voix d'Emmanuelle Urien et une guitare fofolle. Et tu sais quoi ? Pour quelques jours encore, elle est en téléchargement gratuit. Allez, zou, tu auras toujours le temps de te l'écouter en voiture.

6. Conseil

Du coup, on peut être tenté de changer de genre


Bien entendu, j'ignore totalement qui peut se cacher sous le pseudonyme Caussurien.
(et j'ai mis un lien vers la FNAC, je sais que c'est mal pour mes amis libraires que je préfère, mais l'autre solution, Decitre pour ne pas le nommer, proposait plein d'autre bouquins, de cul en particulier, et c'est pas que je n'aime pas, mais ça distrait, je trouve).

7. C'est tout ?

Oui et non. Il y a d'autres projets en cours, bien entendu. Et même pas que littéraires. Il faut que je te reparle de Saveur des malotrus, corrida amoureuse et poétique de la toulousaine Pauloe, où je jouerai Titan le mâle-otru désinvolte et piégé. Mais comme pour l'instant, c'est encore en cours de, je me contente de te passer un petit essai de musique composé pour l'occasion...

Et puis bon dimanche. La prochaine fois, je te parlerai de mon dedans, peut-être, de l'eau qui ruisselle sur les causses et des diaclases du coeur. Et puis des murs, des maisons, des trains et des prisons.

D'ici là, amuse-toi bien.