9.7.11

975 - Rêvé pour l'été

Ma maison est sans apparence
1) Quoi ça you're saying ?

Pff, pff, pff.
Pas facile d'être en vacances pour un hyperactif, pas facile d'être papa pour un gros anxieux, pas facile d'être compagnon charmant et tendre pour un égoïste atrabilaire (avec toutefois, assure ma mère, un bon fond), pas facile de ne pas penser à l'avenir de quelques projets et manuscrits quand ils pèsent autant sur le ventre, pas facile d'attendre le retour des merles quand on papillonne loin de chez soi pour courir les rivières et grands-parents.

Cela dit, quelques nouvelles : retrouvé, en juin, des amis de théâtre sous la lune ; en juillet, rencontres improbables, au fin fond des Cévennes, avec des auteurs américains et des ombres de musiciens - tout cela, bien sûr, avec la tête ailleurs, le coeur serré encore de ne pas savoir si.

Bref, ce que l'on attend n'est jamais où l'on cherche, et réciproquement.


2) Des questions sur ce

Le blog, encore un outil d'avenir ? Je ressens de moins en moins l'envie de noter ce qui me passe par ; en contrepartie, l'envie d'écrire des histoires revient, plus douce, ferme et tranquille.

Les carnets de commande sont pleins, les projets nombreux et sans trop de frénésie ; la confiance semble se rapprocher, plus ou moins régulièrement. Je suppose que c'est ce qu'on appelle changer.

Il se pourrait - oh, comme le mot est prétentieux - que le bonheur ressemble à ça.


3) Un été sans moi ?

D'accord, personnellement je lis du gros roman épais américain haletant à suspense, de la saga SF en 75 volumes avec des albinos maudits par les dieux... mais bon, on peut aussi lire du Manu Causse, en vérifiant les liens ci-contre, ou du Emmanuelle Urien, en cliquant. Car oui, c'est officiel, la belle et talentueuse nouvelliste-romancière partageons désormais... un éditeur. Et pourquoi pas un(e) attaché(e) de presse, tant qu'on y est ?

Ca va finir par faire jaser, moi je vous dis.

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