7.1.09

Les oliviers


Qui a tort et raison je l'ignore. De quel côté le mal le bien, s'il y a une ligne entre les deux ou juste une ombre qui se déplace.

Mais les chants de la guerre, mais les amis qui crient juste.

Et je pense aux oliviers.

Je me souviens d'une image, il y a longtemps, dans la même guerre.

Le vieil homme pleurait. Il était Israélien ou Palestinien, j'ai oublié. Il était de la terre - cette poussière ocre sous le soleil bleu.

Il pleurait parce qu'en représailles, on avait coupé au tronc les oliviers.

Il leur faudrait des siècles pour repousser. Il n'y aurait pas de branches avant que les fils des fils des fils d'un autre homme ne les entende siffler entre les vents.

Qui serait le père de ce fils, ce que croirait son coeur, l'amour ou la haine qu'on lui aurait enseigné, tout cela était sans importance : on lui avait empoisonné le possible des feuilles.

Et le vieil homme pleurait les larmes du fils de cet homme.

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