28.1.09

La nuit


Souvent tu te penches sur ta colère,
Le monde tremble entre tes bras,
La paroi crève du coeur et du ventre,
Sans que tu saches ni pour qui ni pour quoi -

La peur, voudrais-tu, la tristesse,
De vieilles émotions jamais cicatrisées
Imprimant leur rythmique au creux de
Ce que tu aimerais croire de toi.

Et les jours se font mornes, malgré les batailles,
Les nuits restent des heures à éviter

tu hésites : prier, adorer, attendre ? Ou simplement détester ?

Demain, tu préfères, tu feras confiance au jour.

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