1.11.07

Travaux de maintenance

Là où c'est mauvais de se découvrir un pouvoir sur le temps, c'est qu'on peut être amené à en abuser. Tenez, là, puisque je suis rentrée de la campagne (sans les montagnes mais avec mon rhume, ça nous fait un sujet de conversation) et que j'ai regagné mes aîtres, liaison ADSL comprise, je peux écrire le post du jour en temps et en heure sans recourir à ce méfait technologique dont j'ai exposé le principe hier (en fait, aujourd'hui, mais ne m'embrouillez pas, ça finit par faire mal à la tête).
Et pourtant.
Mettons que je sois fatiguée, paresseuse, ou simplement enrhumée, ça arrive aux meilleurs d'entre nous.
Et là, je me dis, non pas ce soir j'ai la migraine (à cause de la métaphysique des calendriers). Je ferai le post demain, et je le daterai d'aujourd'hui.
Alors qu'en fait, il n'y a pas de raison.
Effroyable, non? Sentez-vous comme le monde tremble sur son fondement?

Alors non.
J'ose dire non à la tentation (eh, vous avez vu comment que j'y cause, à la tentation? C'est pas du petit non timide, que je lui balance, à la tentation, c'est du vrai non de contestataire, du no pasarán, c'est qu'il faut savoir lui tenir tête, à la tentation). I've got the power, mais je n'en userai qu'à bon escient. Usus, non abusus. Ou alors, il faut que ce soit drôlement bien payé.
C'est pour rire, je suis totalement imperméable aux questions d'argent. Je préfère être rémunérée en nature.
A ce propos, j'ai ramené trois petits potirons de la campagne au pied de la montagne (mais je ne sais pas encore en paiement de quoi... si ça se trouve, c'était un geste purement amical et gratuit, mince, ça donne le vertige, non?).

Je ne voudrais pas dire, et encore moins l'écrire, mais ce post est un peu décousu. Ce doit être les bonds spatio-temporels, il paraît que ça fait ça, au début. Après, on s'habitue, mais moi, évidemment, je n'en saurai jamais rien puisque j'ai décidé que le monde devait rester bien assis sur son fondement.

Et sinon, pour les lecteurs qui auraient déserté ce blog parce qu'il est dénué de tout intérêt depuis maintenant six jours, vous pouvez commencer à revenir tranquillement : le calvaire touche à sa fin, Nice Massssster is coming back soon, gollum gollum. Plus qu'un post, et je lui rends l’anneau les clés. Ca va être bien, non?
...moi aussi, j'ai hâte.

Cela dit, ce retour mettra également un terme à cette magnifique série de proverbe wolof dont je livre maintenant le pénultième à votre attentive sagacité : "Kuy jaaykamaate doo bëré : boo ca dëggee mu toj."*

Dommage, non?
A demain quand même.

* "Celui qui vend des tomates ne doit pas se bagarrer". Et avec des haricots verts, on peut?

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