15.11.07

Allô, le psy ?

Ma mère mangeait en face de moi ; mon père était là, à ma droite, qui l'approuvait.
Et puis soudain, dans un moment creux de ce repas inattendu, Maman me disait :

- Il est temps que tu te rendes à l'évidence, Manu : tu es pédé.

J'en tombais.

Puis, pendant que j'étais allongé sans vie sur le sol, elle ajoutait qu'elle ne pouvait vivre sans musique et sans art. Et aussi que (insérer ici le prénom de Princesse) était une écrivaine médiocre, trop appliquée, trop sage.

Je me relevais ensuite.

Ah, et puis aussi, j'avais des cheveux...


Faut vraiment que j'arrête les substances hallucinogènes le soir*.

Et sinon, vous, ça rêve ?


*Vieux dicton audois et nord-aveyronnais : omelette du soir, rêve qui se barre. Et ça marche. Ceci dit, moi, une bonne omelette, je ne peux pas dire non... avec plein de trucs rajoutés par Princesse, je vous ai déjà dit qu'elle cuisinait super bien et qu'on se faisait plein de petits repas d'amoureux ?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'étaient peut-être les champignons?
(ah non, y en avait pas...)
Et je crois quand même que j'écris mieux que je ne cuisine. Non?
N'en déplaise à la maman de ton rêve (pas de TES rêves, parce que sinon, retourne chez ton psy. Et moi avec.)

Anonyme a dit…

Pauvre Manu à trop frequenter les garçons sur la pelouse on fini par se poser des questions et encore je ne parles pas des vestiaires.Pourtant c'est bien d'une Princesse que tu es amoureux ou alors j'ai pas bien vu.

Anonyme a dit…

"Et je crois quand même que j'écris mieux que je ne cuisine. Non?"

Manquerait plus que tu me surpasses en TOUT...
;-)