13.7.07

Shooting star

Hier soir, Princesse, je lisais ton post, et je souriais.
Peureuse, va. Dégonflée.
Comment ça, les étoiles qui brillent sont mortes depuis des éons ? Mais leur lumière est encore là, non ? Alors qu'importe ?
Pendant que je réfléchissais à comment j'allais faire assaut d'astuce avec toi (à défaut d'autres assauts, mais je me rattraperai bientôt, promis), fumant une cigarette sous le ciel aveyronnais, je vis passer une étoile filante.
Nous, les Aveyronnais, on a l'âme économe : si on te donne un voeu à faire, tu réfléchis bien fort à ce qu'il te faudrait, histoire de pas te tromper. Les miracles, c'est pas tous les jours.
Alors quoi ? L'amour, le succès, l'abondance ?
J'ai cherché un bout de temps. Bien sûr, ce serait plus facile d'être des z'artissécrivains si on n'avait pas à se demander d'où viendra la prochaine noisette de beurre pour les épinards ; mais ce sont peut-être aussi ces calculs scabreux qui nous poussent à écrire un peu tout ce qui nous passe par la tête, à nous raconter des histoires, à nous chanter des chansons... finalement, on est si bien cigales qu'on pensera plus tard à redevenir fourmis (encore que, techniquement, la cigale est plus grosse ; une des conclusion peu connues de la fable est que la cigale bouffe la fourmi, et passe l'hiver à le digérer, ça lui apprendra à l'autre connasse...).
Et pendant ce temps-là (je réfléchis parfois à la vitesse de la lumière), l'étoile filait comme un aligot dans un buron (pour les lecteurs non aveyronnistes, voir ces termes dans le lexique).
Alors je me suis dit que, des voeux, finalement, je n'en ai plus. Je rends simplement grâce de te connaître, de vivre concommitamment à toi, de faire ce que j'aime.
Du coup, il reste un voeu magique qui ne m'a servi à rien. On n'a qu'à l'offrir au(x) lecteur(s) de ce blog.
Allez-y, faites un voeu.

1 commentaire:

M. Leclerc a dit…

Je veux des caramels tendres à la fleur d'oranger. Et à la cardamome.

Mais pas livré par UPS, c'est des ploucs.