26.7.07

De toute mon âme

Je ne suis qu’une femme de passage…

Ah. Désolé alors. Adieu, Princesse.




J'explique le contex, : voilà quatre ou cinq jours que nous nous promenons partout, avec Princesse, à passer d'univers en universe, de salons en radios en concerts...

Et ce soir, nous nous posons tranquillement à une de nos terrasses, à manger et deviser gaiement (sans fumer, on a arrêté, top forts on est quand on est tous les deux) ; et voilà que pris d'une soudain inspiration, je lui fais lire le plus ancien de mes textes érotiques.
Oups. Faut dire, il était un peu "pris sur le vif" et s'appelait "masturbation". Un truc assez mystique, furieusement inspiré par le Canabols ( à l'époque, je ne maîtrisais pas la méditation, fallait bien que je m'aide).
Donc, voilà que l'idée me prend de lui présenter ce texte, que j'avais dédié à une autre femme. Où je parlais, à une autre qu'elle, d'amour absolu. C'était avant que je la rencontre, ma princesse, mais enfin, "absolu", ça veut quand même dire quelque chose.
Oui, Princesse, j'ai aimé d'autres femmes. Beaucoup. Et d'un amour absolu.
Et tu vas me dire, oui, mais c'était les unes après les autres... (en fait je ne t'aurais pas dit ça, je t'aurais juste demandé s'il était possible que tu m'appelles autrement que Princesse)
Bin, pas toujours. Et tu le sais.
Bref, mon texte sur l'amour absolu, qu'est-ce qu'il veut dire si je ne l'assume pas ? Que j'ai aimé comme ça, si fort, et que je puisse encore lui parler d'amour absolu, à elle, c'est forcément un mensonge, no

Je ne sais pas si tu t'es arrêté là exprès, on dirait que ta phrase n'est pas finie... Tant pis, moi je continue.

Bon, alors déjà, je crois que ce que tu dis, ce que te penses, ce que tu sens, c'est sincère et honnête, et je ne mets rien en doute. Tu ne mens pas. C'est juste une question de moment. D'occasions. De circonstances. De durée. Et moi, devant tout ça, je pense juste une chose, de plus en plus fort : protège-toi, ma vieille. Pas trop près, ça brûle. Garde tes distances.

Eloigne-toi.

Saute, ça va passer.

Sauter où ? Tu veux partir ? Tu es libre. Où tu veux sauter à côté de moi ? Sur mes genoux ? Dans un lit ? A mon cou ? Au visage ? Au paf (merci San-Antonio) ? Ou par-dessus bord ? De l'avion ? De l'immeuble en flamme ? Et d'ailleurs, pourquoi pas Princesse ?


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