2.5.09

669 - Industrie lourde


Après Emmanuelle Urien, c'est au tour de Cyrille Pomès, auteur du très beau Chemins de fer (Emmanuel Proust) paru il y a quelques semaines, de répondre aux questions de l'inteview DTB.



Dans ton blog industrie lourde : Quels sont les produits et services que propose votre société ?

Ma société met à disposition, moyennant finance, une farandole de prestations graphiques et littéraires, aussi bien de manière dissociative que complémentaire.


Dans ton blog industrie lourde : Votre société emploie combien de personnes ?

Mes effectifs sont réduits au strict minimum, ce qui évite des débats superflus tant sur le plan créatif que rétributaire.


Dans ton blog (industrie lourde) : Comment se compose votre flotte actuelle, et avez-vous des appareils en commande ?

Ma flotte actuelle navigue à vue, les intempéries les plus dissuasives étant le premier argument pour quitter terre.

Les appareils en commande se multiplient en dépit de leurs promesses à court terme d’une quelconque récompense (ça devient obsessionnel ces histoires de thune, à croire que l’échéance d’un prochain loyer se fait pressante...)


DTB : Quels sont vos fournisseurs actuels, et pourquoi les avoir choisis ?

La liste de mes fournisseurs actuels se composent essentiellement de prestataires sérieux, ambitieux et motivés, qui de ma part n’en attendent pas moins.

Quant à partir du fait que je les ai choisis, pourquoi l’inverse ne serait-il pas envisageable, grands Dieux ?


DTB : D’où vient la majorité de vos clients ?

Des classes moyennes pour la plupart ; ils semblent avoir trouvé au travers de mes prestations l’étendard de leurs aspirations inavouées.

Il faut dire qu’ils faisaient au préalable partie d’un plan marquetting précis et déterminé élaboré par mon service com’.


DTB : Quel impact a votre FBO (fixed base of operation) sur votre entreprise ?

Tout dépend de la volonté et de la fréquence de renouvellement du cadre de travail. L’aile du bâtiment A, au même titre que le self, ont été entièrement redécorés pour les fêtes, ce qui n’a pas manqué d’insuffler une nouvelle dynamique de travail au sein de l’entreprise.


DTB : comment envisagez-vous le développement de votre entreprise à l’heure actuelle, à l’intérieur du marché, et en particulier en cette période de crise ?

La « crise » n’est pas de ces concepts qui circulent dans les couloirs de la boîte ; à ce type d’invention technocratique morose nous préférons ici débattre « productivité », « prise d’altitude économique », « Europe ».


DTB : Quelles sont les prévisions pour le marché cette année ?

On va tous les niquer.

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