11.11.08

Gris


Fait gris. Si, si, je vous jure : je tiens cette information exclusive de la contemplation de ma fenêtre.

Je sais, vous aviez parcouru des dizaines de sites à la recherche de l'info radicale, de la vérité absolue, de la Révélation avec des capitales partout. Vous avez peine à croire qu'elle soit là, à votre disposition, dans sa candeur première.

Mais je le réaffirme avec une tranquille assurance de découvreur : il fait gris.

Pour un 11 novembre (j'ai bon, là ?), c'est de saison.

Alors, bon, gris, c'est quoi ? Ca ne se résume tout de même pas à une couleur de ciel (où je distingue néanmoins des traces de bleu, de rose et de violet) ; ça influe, bien sûr, sur nos petites âmes, sur la qualité de nos amours paisibles, sur la vivacité de nos élans.

Gris. Comme grisé, comme peu de lumière, comme attente de la pluie et du soleil. Comme entre-deux, comme demi-teinte, comme on verra demain.

Il est plus de midi, et me voilà planté sur mon PC en pyjama - gris, évidemment. Il serait temps de faire.

Hier, les comédiens ont lu en notre présence la pièce intitulée Désolés pour le chien que nous avons écrite pour eux.
À la fin, nous nous sommes souris.
Puis j'ai passé l'après-midi à prendre des vestes (grises). Nous avons traîné au lit.

Je ne peux pas raconter à quoi jouait le rayon de soleil pendant la sieste, ce serait indécent.
Et magnifique.

Puis la troupe des amis nous a rappelé à elle, pour graver dans le marbre qu'il n'y a décidément que le Delicatessen, Toulouse, comme QG valable. Nous sommes rentrés en riant.

Il faisait beau, hier. Tellement beau que j'ai pris mes feutres pour commencer, enfin, ce roman que j'ai promis aux éditions Talents Hauts, et qui a pris forme -une forme inattendue, bien sûr, sauf peut-être par la partie de moi que le gris ennuie.
Un roman en couleurs, ça existe ? On verra ça bientôt.

Et, ce matin, il fait gris.

Franchement, vous voulez que je vous dise ? C'est un tour que nous joue le ciel pour nous faire aimer le bleu plus fort encore.

Et la lumière s'installe doucement.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut c'est le fomage
Bon ici y a du soleil alors pourquoi tu viens pas Manucausse.
C'est bon pour le moralc'est bon bon.... Talalalaa
Bises la famjo

Manu Causse a dit…

Chacal d'exilé... des bises à tous les lecteurs des Dom-Tom (toi, donc)

Marie Mélisou a dit…

C'est bôô tout ce que tu écris là. Ben si ça donne pas envie de gris, quoi le fera ?
Ou pas.
Bisous. Marie.