9.11.09

764 - Lundi, fourmis


Fourmis dans ma tête.
Petite choses qui passent, industrieuses, sans s'arrêter.

Il semblerait que se profilent un roman une pièce. Remettre à plus tard, pour achever enfin cette démo musicale - mon oreille devenue un centre de tri postal (même pas en grève). Un.

C'est quoi cette histoire de couple d'amour de liberté ? Peut-on aimer de trop, trop mal, mal aimer ? Où commencent les sentiments où s'arrêtent les projections ? Je me fais des films, sans doute. Deux.

Il se pourrait que je reprenne l'occupation d'enseigner, un ukulélé à la main, une chanson à la bouche ; les élèves s'évalueraient eux-mêmes, je ne leur parlerais que de moi - par exemple de ce roman de Mishima acheté hier, et dont les phrases m'enchantent ; de cet ébauche de roman que mes éditrices de Talents Hauts avaient trouvé trop complexe - les élèves pourraient m'aider à le reconstruire, à le simplifier ? Dans quelle mesure serait-ce honnête, et non une posture, comme quelqu'un disait ? Trois.

Et la chose dedans qui crépite palpite, le repos introuvable, le calme rêvé : est-ce que j'avance vers lui, ou chacun de mes pas m'en éloigne-t-il ? Quatre.

Fourmis, fourmis rouges.
Quand j'étais petit, on les disait méchantes, contrairement aux noires - qui nous intéressaient moins.

Ill : Quelqu'un adore, ep

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