25.4.09

664 - Le dernier Salon où l'on cause


Bon, hier vous n'êtes pas tous venus, à cause en particulier, si j'ai tout bien lu, de ce problème d'hélicoptères (il existe d'excellents filtres d'arrivée d'air moteur, savez-vous, dont je pourrais parler pendant des heures, mais ce n'est pas le sujet de ce post).

Zoé, oui, est venue nous poutouner, et ça faisait tout drôle de mettre un visage sur des mots. J'ai revu aussi C., qui m'a dit avec ses yeux tristes, il y a deux ans, je vous ai acheté Le petit guide, et j'étais en couple... Elle n'a pas eu besoin d'en dire plus : Le petit guide des transports à l'usage du trentenaire amoureux prétend au titre de plus grand générateur de divorce de sa génération.

Le pire, c'est que je le croyais totalement épuisé ; mais P., de la librairie Ellipses, en a encore un stock monstrueux dans ses caves labyrinthiques. Précipitez-vous : c'est garanti collector (vous pouvez aussi le commander auprès de la librairie, à Ramonville, et en cadeau c'est moi qui viens vous le livrer. En nuisette).

En attendant le chaland (vendredi est la journée scolaire, et l'occasion de dire bonjour à tout le monde), j'écrivais d'une main un nouveau bilingue Talents Hauts (nom de code London Calling), tandis que je corrigeais de l'autre les épreuves du retirage de Visite le Purgatoire (avis aux lecteurs : que ceux qui y ont trouvé une coquille me le signale, ils gagneront une image jpeg dédicacée), tout en discutant de la troisième avec mes voisins les plus proches, dont le grand Olivier Ka.

Tout ça pour dire qu'il pleut aujourd'hui, que vous serez très bien à Balma, et que parfois j'ai l'impression d'être un écrivain. Parmi d'autres, ce qui curieusement ne gâche rien.

PS : rrrhahaha merde, ce post est resté coincé samedi matin dans blogger... faut que je vous raconte aussi la journée d'aujourd'hui, qui du coup devient celle d'hier, de par le fait. Pff, le bordel.

2 commentaires:

Zoë a dit…

"Zoë est venue nous poutouner et ça faisait tout drôle de mettre un visage sur des mots". (Euh, qu'est-ce à dire, qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?)
Zoë a vu les Manu Manu en grande forme. Elle avait très envie de bavarder beaucoup avec eux mais bon, ils étaient assaillis par la foule de leurs admirateurs, ils avaient mal au poignet à force de signer, sans compter leurs haltes aux stands de dégustation des vins (au prétexte d'en fournir le soir à leurs familles rassemblées), bref tout cela et la crainte de les saouler plus encore que les vins testés, a tempéré chez Zoë un élan spontané vers ces deux charmants, aimables, drôles spécimens de littérateurs. Pour un peu elle leur proposait de se faire adopter comme animal de compagnie mais cela aurait semblé vouloir prendre la place de Janvier* et Janvière, ça n'existe pas.
*allusion à l'oeuvre d'Emmanuelle, si vous voulez comprendre faut lire

Cactus , ciné-chineur a dit…

veinarde de Zoë !