29.9.07

Le fameux principe du sandwich boliviano-pakistanais

Va t'en trouver les mots pour un sandwich boliviano-pakistanais
Qui nous coulait le long des manches
Et qu'on a fini par jeter dans le canal
Quelque part du côté de Camden...


Un couplet tiré d'"Hampstead Heath", première chanson (on dira : "premier article") de Polyfidèle, le cédé de Lofi, combo musicoamoureux littéraire formé d'Emmanuelle Urien (hé bin oui, Princesse, c'est elle, vous ne le saviez pas ?) et moi-même. Même qu'on est tout fiers et heureux de vous présenter ça en exclusivité mondiale et cosmique.

Mais pour ceux d'entre vous qui n'ont pas de carte-son, ou que les musicolages laissent froid, pas de panique : on peut aussi faire du Lofi dans d'autres domaines. En cuisine, par exemple, selon les conseils éclairés de Yann-le-poète-cuisinier (il est beaucoup d'autres choses, aussi, mais comme il n'a pas de site je ne peux pas vous le présenter), en se laissant guider par un peu d'instinct et beaucoup d'amour...

Le sandwich boliviano-pakistanais

Pour deux personnes :

Deux galettes de maïs type burritos ou tortillas (voyez ici pour les faire vous-même ; pour faire bolivien, prenez de la farine de quinoa)
deux tomates
deux escalopes de poulet
quelques feuilles de mâche
une échalotte
2 g de gingembre râpé
25 cl de fromage blanc
curcuma, cuming (comme du cumin, mais avec l'accent toulousain), curry, purée de piment

Faites revenir les escalopes coupées en lamelles, puis les oignons, dans de l'huile de sésame ou d'olive (si vous tenez une échoppe à Camden, l'huile de vidange fonctionnera aussi). Ajoutez ensuite les tomates coupées en dés, et faites-les revenir quelques instants.
Incorporez ensuite le fromage blanc et les épices, puis parsemez le tout de gingembre haché ; laissez mijoter, puis servez le mélange avec de la mâche dans les galettes préalablement réchauffées.
Dans l'idéal, mangez-les debout, accoudé à un bar ou un parapet de pont, le coeur amoureux, pendant les dix minutes de beau temps avant que la nuit d'octobre ne tombe sur Londres, à quatre heures de l'après midi.

Voilà donc que je me mets à faire dans le cul
inaire (oups pardon, pas fait exprès de césurer, vous aurez corrigé de vous-même). Et pourquoi donc, me direz-vous ?
Parce que je pense déjà à la reconversion, évidemment.

Je veux dire, après un trois recueils de nouvelles, trois romans et trois contes pour enfants (au bas mot), les éditeurs ne se décident toujours pas à m'appeler au téléphone (seulement par mail, et encore pour me traiter de fat -bin, criss de ciboire, j'suis pô fat, j'suis juste bin à l'aise, p'têt un peu enveloppé en fin de saison) ; donc, pas têtu, je passe à la musique, en mélangeant textes et guitares sur mes thèmes favoris - l'amour, le destin, la fidélité, la découverte de soi... Mais au cas où ça ne marcherait pas pour Lofi, hé bin je monterais un café-restaurant astronomique et musical dans le Gers, et puis basta.

Ca me permettra d'y programmer les gens que j'aime. Par exemple (et c'est là que je venais en venir, je suis un peu mou sur les digressions aujourd'hui), ce groupe que nous avons vu hier soir en compagnie d'Emmanuelle et de copain JB.

Si je vous dis qu'elles sont belles, toulousaines, parrainées par des gens aussi fantastiques que Vivoux et Dubuisson ou nos Fab' Trobadours ; que les festivals se les arrachent, qu'elles font rire et danser et chanter leur public - ayé, vous voyez de qui je parle ?

Si j'ajoute qu'elles ont trois sensibilités exquises, des myriades de voix aussi précises qu'enchanteresses, des instruments faits de bric et de broc - vos derniers doutes se lèvent, non ?

Si enfin je termine en disant qu'au-delà de leur prestation scénique aussi rôdée que décontractée et drôle, entre clins d'oeil et sincérité, leurs chansons explorent les paysages de nos âmes quotidiennes pour (et c'est leur objectif affiché) boudufier le monde, bin oui, vous les avez reconnues, c'est ah bin ouais faut cliquer pour savoir faites gaffe y'a deux clics différents.

Vous comprendre qu'il est prudent de songer quand même à la reconversion : tant de talent, c'est limite complexant, non ?

Elles sont au Mandala ce soir, toulousains : vous savez quoi faire...










4 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est Bolivianopikastonay ça rajoute en épice, si tu lances une rubrique cuisine j'ai plein de recette:"l'art
d'accomoder les restes" entre autre.
Je vais aller sur Lofi pour écouter l'album de l'année de Manue Stone et Charden-manu.
Je prépare une expo pour L'Imprévu;
peinture et photo.
Je prépare un receuil qui s'appelera:
"des Bafs mais j'a content" ou
"j'ai besoin d'personne pour être seul" ou
"y'a t'il une fille à Toulouse" ou
" Bouhhhhhhhh,snif,bouhhhhh"
j'y réfléchis mais écrire avec des moucuoirs plein les mains c'est dificile.
Bizz schtrungluesk YRF.

Anonyme a dit…

Je veux bien te filer un coup de main pour les textes - il me reste des nouvelles d'inspiration "East by Norhteast" (sur "11,5 fois") et d'autres textes inédits...

Et un détail : c'esrt souvent Manu qu'est stone, et Manue qu'est Charming (ou Chardin, comme ch'ai deschendu dans mon chardin)...

à bientôt (et au fait, la suite de Lofi, c'est demain lundi)...

Manu Causse a dit…

hé bin pourquoi y'a mon mail qui ws'affiche... ah bin vous le connaissez, maintenant.

Anonyme a dit…

Merci pour le coup de main.
Mais je vais rester sur "Poursuite de
l'un possible" ou "J'ai besoin de personne pour me faire chier tout seul" des textes plein de gaieté qui
raconte la vie ,les emmerdes,les amours enfin tout ce qui nous intérèsses. Par contre j'aurais besoin d'une corektrisse parsseke le franççais et moua ça fée deu.
Autrement la vie est belle et c'est tant mieux pour les autres.
YRF.