1.4.15

1102 - Tu vois bien que tu peux...

Plutôt content
1. Aujourd'hui est un bon jour

Terminant une traduction super agréable, et juste avant de passer à la suivante a priori intéressante, j'apprends qu'il m'en tombe une troisième passionnante sur le coin de la.

Alors évidemment, ça va être sportif jusqu'en juillet, mais hein, ça me préparera pour la plage.

Aussi, vu L. pour parler de flims - faut pas oublier qu'on en a déjà fait ensemble, alors pourquoi ne pas se lancer dans le grand bain en dépit de notre petite stature de bouseux toulousains ?

Et puis, histoire de couronner le tout, cette sélection au prix des Incorruptibles pour Jean-Sébastien Leforestier et son Pire concert - aux côtés de plein de gens que j'ad(ore/mire), trop nombreux pour les citer mais tout de même une bise à toi la plus grande.

Bref, tu sais quoi ? Si je marque un essai ce soir au rugueuby, on pourra considérer ce mercredi comme journée de référence dans le championnat quotidien de l'existence.

Et c'est même pas une blague.

2. Jeux de

Le problème, quand il s'assied en tailleur pour ne rien faire, c'est que justement il ne sait pas quoi faire.
Sur le papier, c'est simple - attendre, rester là.
Tu parles.
Là, justement, ça s'agite furieusement.
Ce n'est même plus le temps - il a pris l'habitude de rester ainsi plusieurs minutes, immobile, à écouter le silence relatif.
Mais de son attention, que doit-il en faire ? Détendre, fouiller, explorer, corriger, chercher, comprendre ? Et il a beau savoir que non, rien de tout ça, n'empêche : ça foisonne dans sa caboche.
Le mieux qu'il puisse faire, c'est tenter de garder son attention à peu près toujours au même endroit.
Ce jour-là, presque par hasard, il pense à ses mains.
C'est vrai, ses mains, il s'en sert souvent. Depuis qu'il ne fume plus, il lui arrive de ne rien faire avec - mais à peine. On lui a appris à se servir de ses dix doigts. A ne pas rester les bras ballants.
Aussi, quand il se pose, les mains jointes, il se rend compte qu'elles fourmillent autant que lui.
Non. Pas exactement. Où sont-elles, ces foutues mains ? Il ne les ressent pas bien. Quelque part par là, où elles sont toujours, évidemment - au bout de ses bras, la belle affaire - mais les perçoit-il vraiment ?
Il les écarte, les repose. Elles s'impatientent (ou bien c'est lui ?)
Elles sont tendues, non ? Crispées. Dans une position peu naturelle.
Il doit exister un endroit où elles seraient libres, légères. Agréables, pourquoi pas.
Pour l'instant, c'est à peine s'il a froid aux doigts.
Alors il cherche.
Ce qu'il trouve d'abord, c'est la couche de sédiments entre sa tête et ses perceptions. Les il faudrait, les peut-être, les comment faire.
Il laisse glisser. Il a froid aux doigts - c'est déjà un début.
Et pendant que ses pensées, ses jugements, ses souvenirs défilent, il essaie tant bien que mal de garder le contact avec ce froid. Avec ces mains qu'il connait si bien et si mal.
Quand il se relève, il n'a aucune réponse, aucune certitude.
Rien dans les mains.

3. Interdiction de

En raison des difficiles conditions de vie des auteurs, le troisième point de ce post sera à partir de demain remplacée par de la publicité ciblée. Merci de cliquer ici pour en savoir plus.


2 commentaires:

Séverine Vidal a dit…

ah ouais carrément des bises et tout, merci merci !!

et bravo, tu parles !!

Manu Causse a dit…

Oh bin c'est moi qui. Dis donc, je ne t'ai même pas remercié : c'est un des tes posts qui m'a donné l'envie de me remettre au blog.
Notre côté post-vintage...