3.8.09

722 - Théâtre encore


Nous étions 4 sous le chêne ; E., C., Jean-Paul (future star du théâtre, il nous l'a prouvé ensuite dans la voiture en râlant sur les dates qui s'enchaînaient et la province qui s'étendait autour de nous) et moi, en ouikend gersois dans une propriété typique.

Nous nous lancions dans les premières répétitions de Petit guide des transports à l'usage du trentenaire amoureux (la fête à Fred), one-man-chaud qui devrait voir le jour d'ici à quelques mois. J'étais impressionné par le talent de JP, campant tour à tour Fred le torturé, David le rugbyman, une bombasse un peu conne et une fabuleuse grand-mère qui passe à taple.

Et la piscine, et les vignes, et les arbres comme des bras de géants montrant le ciel.

Bravement, nous avons résisté aux assauts des cousins armés de dizaines de verres de boisson anisée ; bravement nous avons dévoré des demoiselles* ; bravement, nous avons lancé le feu sur les pistes de danse - place du village, bodega, retour...

Et puis rentrant du ouikend, dans un premier sommeil encore alourdi, le téléphone sonna comme un saut périlleux au bord d'une piscine : c'était grand Yo, qui appelait SOS Tontons - me voilà oncle pour la quatrième fois.

Dorénavant, le 3 août sera le jour de la St Basile.

Welcome, boy.


* Les demoiselles en question, pour les non habitués au typique, sont des carcasses de canard passées au four. Délicieux - surtout quand on aime les masques anti-rides à la graisse de canard.

1 commentaire:

Oh!91 a dit…

et tonton, ça se dit "bacsi" (prononcer batchi). Comme dans toutes les langues, le nom le plus affectueux qui soit...
Vive Basile !