Combien de temps encore
Dans l'épais de nous-mêmes
Nous faudra-t-il attendre
Le mouvant, le léger
A chaque coup de pioche,
A chaque arrachement
De la gangue, de la bogue
A chaque charge soulevée
Essuyer la sueur d'une main qui ne peut plus sourire
D'un bras qui ne peut que forcer, tremblant
De rêver de caresse
Combien de temps encore
A espérer le vent
Coulant sur notre nuque
Pour effacer la peur
Et la colère
Savamment assemblées ?
1 commentaire:
Ah que j'aime ce texte ! Cela étant, cher Manu, reconnaissons que le matin est le meilleur "fournisseur d'accès" qui soit...
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