10.2.09

Mardi, je te raconte


Il faisait février dans la petite maison de pierres ; les voisins la famille nous entouraient de loin, sourires confiants. Tous les jours, tous les jours nous marchions dans la campagne neuve - le chien te regardait en se demandant.


J'étais allé enterrer mon grand-oncle - je souriais tout de même, il t'avait rencontré, sa silhouette immense (et pourtant si fragile ces derniers jours) s'était élevée ailleurs que dans ses montagnes, il avait descendu jusqu'aux plaines pour te voir (sa main, sa main seulement, aurait fait deux fois le tour de ton corps, je me souhaitais autant de force, je te souhaitais autant de calme),


Tiens !


Pendant que je me replonge dans ces souvenirs, mes doigts presque trop lents,

tu te disputes avec ton frère. Je me mets en colère pour vous faire taire.




C'était un temps sans partage, un temps où il n'y avait que toi, au centre de l'univers de la campagne de notre couple de mon coeur,


tu étais ma merveille,


aujourd'hui seulement je comprends que


tu es merveille.



(et arrête de faire chier ton frère, merde !)
et pardon pour la photo : loin de mon pc, dans le terrain de chasse de mes ancêtres, je n'ai pas tout mon matériel avec moi... merci M'sieur Windows.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

J'aime bien vos affaires de famille. Et puis nous sommes proches géographiquement. Alors pour m'écouter faut cliquer sur le lien tiens, c'est simple comme un coup de fil

Manu Causse a dit…

cccRRR... lecture oui mais... cCCRRR "écoute car... CCDREDEDEERRRRR... distance Aveyron....CCCRRDRFRRFFR car j'aime bien le.... CCREFFREREF.... très bientôt ?

Anonyme a dit…

Lulu a lu
Il peut y avoir plusieurs "centre de l'univers" ????
Sûrement que oui

Manu Causse a dit…

Autant de centres que de vivants, non ?

fg a dit…

Monsieur Fenêtre est un bien mauvais photographe.