3.2.09

Mardi, je te raconte


C'était donc un matin - la campagne était orange.

Je roulais entre les arbres quand j'ai dû m'arrêter - il fallait que j'explose de joie à l'idée d'avoir un fils. Le monde avait du sens.

Plus tard - quelques mois, sans doute : je marche dans les champs labourés ; le chien gaope et gigote, tout heureux de se promener sur le sentier du vieux château. Tu es sur mes épaules - je reviens du travail, qui m'importe, et je sens tes mains sur mes cheveux (à l'époque il m'en reste), qui me guident.

Tu ris quand je tangue, quand je deviens cheval, quand le chien jappe ; tu ris quand les feuilles, quand le soleil, quand le chemin.

Puis une pointe sur mon occiput : ton menton, petit menton triangulaire, ton visage, tes mains qui glissent... tu t'es endormi pendant la promenade, à notre rythme à nous.

Tu es si doux, si confiant sur mes épaules ; tu es toute ma force, mon mystère, mon émerveillement.

Tu es toi, si beau.





(Et sinon, comme annoncé hier, mais oublié dans la foulée, je rétablis le commentaire. Pourquoi, et pourquoi les avoir coupés dans un premier temps ? Je l'ignore. Pour certains, il semblerait que le boulot d'auteur se résume à : "ferme ta gueule - et tes oreilles - et écris". C'est parfait. Il y a juste que je travaille à autre chose qu'à être auteur. Donc, les comms sont les bienvenus. J'en profite pour vous rappeler que LoFi démote en ce moment, avec un deuxième titre aujourd'hui).

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Heureux de pouvoir te dire : c'est beau ce que tu écris -et particulièrement touchés par ton nouveau blog du mardi pour Anton ...Zadig ne va pas vouloir attendre encore deux ans !-
Et puis autre chose qu 'on voulait te dire ce WE: la valeur de ce que tu fais n'a rien à voir avec sa commercialisation ! Capito figlio mio ? Bien sur il faut payer le bisteac, mais ceci est une autre histoire... On t'aime , le monde n'est pas une marchandise , et gardarem lou Larzac .On signe toujours anonyme vu que je ne sais pas faire autrement : Qui suis je ?

Manu Causse a dit…

mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !
;-)

merci de.
ciel un peu bleu.
j'apprends à stresser dans le calme.
je tente de raisonner les projets en gardant leur jaillissement.
je rêve que tout soit facile - je crois que j'aimerais ça.
bises.

Anonyme a dit…

Lulu a lu

C'est boooooooooooôôôô !
On aime pouvoir écrire que c'est bô !