13.10.08

500, ça fait anniv

500 posts, et je ne sais toujours pas ce que je raconte...

J'ai mis à profit ma panne de réseau actuelle pour finir un p'tit roman, provisoirement intitulé, au choix "Précis de grammaire à l'intention du couple moderne", "Sans histoire" ou "Ma vie n'est pas un roman, bordel". Finir ? Peut-être pas ; l'auteusequi, ma douce partenaire, incline la tête avec ce petit mouvement charmant de la bouche, "encore un peu, s'il te plaît"... il sera difficile de résister, même si le problème de l'autofiction, c'est bien de savoir où s'arrêter. J'envisageais la mort de l'écrivain, un truc vraiment plein de panache, mais allez savoir pourquoi en ce moment la vie a un bon goût de restez-y.

Tiens, à Montolieu, par exemple - village du livre et des arts graphiques, où j'ai passé un peu de mon ouikend. Si mon réseau fonctionnait correctement, je n'aurais pas pu m'empêcher de vous coller une ou deux photos - juste des arbres, du ciel, un chemin ; j'ai profité de mon passage dans les Corbières pour respirer un peu de monde.

L'improvisation était au coeur des débats : ateliers devant les enfants des écoles, joute auteurs-illustrateurs, lecture improvisée dans une librairie où je me sentais un tantinet transparent... cela s'ajoute à la session slam de mardi dernier, où je me suis rappelé à quel point j'aimais faire le clown sur une scène, surtout quand c'est pour laisser monter les mots sans les avoir préparés.

Tout ça pour quoi ? Pour l'argent, pour la gloire ? Hélas, depuis ma courette, ils n'ont jamais paru aussi lointains ; mais une belle dame me l'a dit, alors que je lisais seul dans une grande salle : l'important, c'est les idées qui s'envolent, les coeurs qui s'émeuvent, les émotions qu'on transmet. J'ai donc vécu de sourires, à Montolieu, et j'espère continuer.

500 posts pour rendre grâce - ce n'est pas assez, mais c'est un bon début.

Cette semaine, inch'orange, la présentation vidéo de Visitez le purgatoire, et peut-être le début d'un ou deux autres blogs. Ou trois, va savoir.

Oh, et j'allais oublier le plus important : l'écrivainequi m'a fait lire en avant-première sa dernière nouvelle, et vous savez quoi ? Elle écrit de plus en plus beau. Je vois enfin paraître son sourire dans ses mots (chhht, je l'aime).


Sinon, vous, ça se fête ?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

500 posts çà se fête autant que les 6 premiers mois du blog de Georges Flipo !

Bonne Fête !

René

Oh!91 a dit…

Bravo ! Sûr que ça se fête, 500 petites touches empruntes de poésie, d'écriture tendre, d'amour, de création, de distanciation, de tentatives, de tentations, d'émerveillement, de don... Tiens, à propos de don, je t'en souhaite tout autant à donner, pour les siècles des siècles. Bravo et continue comme ça...